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Premiers tacles sur…PES 2012 (PSP)

Publié le 22 décembre 2011 par Blogjeuxvideofree

Bien que je ne sois pas fan, j’ai voulu tester un jeu de foot dernièrement, pour changer un peu des habituels jeux de massacre que l’on trouve sur le blog. PES 2012: Pro Evolution Soccer sur PlayStation Portable, puisqu’il s’agit de lui, va t-il changer mon opinion sur ce sport business ?

Pas de guéguerre ici pour savoir quel est le meilleur jeu vidéo du moment dédié au football. Comme dit plus haut, je ne me transforme pas en hooligan dès qu’une nouvelle mouture de PES et de son concurrent américain sortent sur le mercato vidéoludique. En plus, moi et le foot, ça fait deux ! Pour autant, nous allons tout de même nous intéresser à PES 2012 d’un point de vue d’un joueur amateur.

Premiers tacles sur…PES 2012 (PSP)

PES 2012 : un football RPG ?

Quand on allume pour la première fois Pro Evolution Soccer 2012, on se demande si on n’est pas face à un jeu de rôle japonais : juste après avoir choisi son niveau de jeu - au nombre de 5, du débutant au professionnel - l’interface nous propose de créer une carte d’amis.
Celle-ci pourra être comparée avec celle de vos amis et contient surtout des informations liées au joueur que vous allez créer, principalement nom, nationalité et caractéristiques du visage (couleur de peau, des yeux, des cheveux, barbe, coiffure, lunettes, etc.). Le but étant d’avoir son propre joueur personnalisé, à utiliser par exemple dans le mode “Deviens une Légende” qui permet de se lancer dans la carrière de footballeur. On y reviendra, mais les fans de poupées vont kiffer grave !

L’écran d’accueil qui suit permet de se rendre compte des différents modes et réglages proposés par le titre de Konami (près de 12). On notera de façon non exhaustive un mode vous plaçant dans la peau d’un entraîneur ou encore d’un président de club (modes que je n’ai pas pu tester encore vu que je découvre le jeu), un mode d’entraînement pour maîtriser aux mieux les différentes actions réalisables en match et les quelques ligues et championnats qu’aura bien voulu laisser le concurrent, qui dispose-lui de la fameuse licence FIFA chaque année. A ce que j’ai compris, PES 2012 possède en particulier la licence UEFA et certaines équipes de ligues.

Premiers tacles sur…PES 2012 (PSP)

PES 2012 : ton univers impitoyable

En tant que néophyte, je me suis retrouvé au dépourvu quand il a fallu se décider pour un mode de jeu. Tout logiquement, je me suis tourné vers le mode Entraînement histoire de me familiariser avec les touches. A priori, le joueur dispose d’un bagage technique important : à côté des différents styles de frappe, de nouveaux mouvements ont été intégrés pour accentuer le réalisme, principalement des dribbles et des passes.
Au rayon des nouveautés, Konami annonce la possibilité de contrôler un deuxième joueur pendant la partie (Teamwork control) et créer ainsi un tandem de choc. Intelligence artificielle améliorée avec possibilité de régler soi-même le degré d’automatisation des co-équipiers, deux nouveaux stades (waouh !…) et un allongement du panel d’expressions des joueurs (on peut choisir deux “célébrations” parmi 82 possibilités !) sont quelques-une des updates de PES cette année.

Premiers tacles sur…PES 2012 (PSP)

PES 2012 : le Real-isthme madrilène ?

Pour atteindre un réalisme des plus poussés, Konami n’a pas été avare en réglages : niveau du gamer, styles de jeu, stratégies d’attaque et de défense de l’équipe, attributs physiques de son joueur, types de ballons, choix des couleurs des maillots, durée des matchs, activation des blessures, des fautes, vitesse du jeu… Le débutant que je suis s’y perd face à cette pléthore de possibilités. Je confirme : il s’agit bien d’une simulation de foot ! Du coup, je joue sans trop penser aux réglages…mais j’y perds probablement en plaisir de jeu puisqu’il semble que tout est paramétrable.

Aussi, Konami a travaillé l’ambiance pour donner l’illusion d’un match en direct. Et même si je ne regarde que rarement des matchs à la télé, on s’y croirait presque ! On voit les joueurs sortir du vestiaire pendant que le commentateur (de Canal + j’imagine), aidé de Christophe Dugarry, présente le match.
Les spectateurs mettent l’ambiance : ça fait son brouhaha, ça siffle, ça chante, ça crie “Pierre !” (?), va savoir pourquoi, et ça semble adapté aux stades et aux équipes ; si je joue par exemple avec l’équipe de France, la foule scandera “Allez les bleus !” pour me motiver. Ca fait parfois un peu trop surjoué mais au début, ça impressionne !
Par contre, parfois j’avoue ne pas comprendre ce que crient les supporters, le son semblant parfois être “compressé” (pour coller à la réalité du brouhaha ?), ne permettant pas de comprendre ce qui se raconte.
Les commentaires eux-mêmes sont assez remarquables
: ils semblent s’enchaîner avec fluidité et avec justesse jusqu’à présent. Lors de mon premier match, France contre Roumanie, la Roumanie marque à la 53ème minute mais en étant hors-jeu. Et le commentaire qui en ressort est tout à fait cohérent, sans temps de latence et sans faire d’annonce erronée.
Je n’ai pas encore été soulé par des redondances dans les commentaires pour le moment.

Premiers tacles sur…PES 2012 (PSP)

PES 2012 : et sur le terrain, ça donne quoi ?

Après mon match d’exhibition qui s’est finalement soldé par une victoire rouge, je me suis lancé dans le mode “Vers la Légende”. On repasse alors par la case RPG en sélectionnant diverses caractéristiques comme sa nationalité, la ligue dans laquelle on veut jouer, 3 choix de poste parmi la dizaine existante, son nom, etc. J’ai d’ailleurs eu un bug quand j’ai voulu choisir le nom qui doit apparaître au dos du maillot : un message d’erreur qui indiquait “Saisissez le texte ci-dessous ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ”…

Les choses se compliquent lors de l’attribution des caractéristiques physiques. Encore à la façon d’un RPG, on est invité à assigner 20 points d’attributs physiques en plus d’une capacité spéciale, une courbe d’évaluation à laquelle je n’ai pas compris grand chose et un modèle de joueurs parmi 7.

J’ai décidé de jouer un jeune allemand dans la Liga BBVA espagnole - que je ne connais pas du tout si ce n’est l’acronyme de cette banque - dans l’équipe inconnue du Babilayna FC. J’ai espéré quelques sympathiques cinématiques pour me confirmer que j’étais bien dans un mode “Histoire” mais il n’en est rien. Au lieu de cela, on a droit à des textes explicatifs. Bon, OK : je suis sur une console portable et l’UMD doit être chargé à bloc avec les voix digitalisées, les nombreuses équipes et tournois disponibles, les animations des joueurs et les résumés entre les matchs, la bande son mélangeant des titres “made in konami” et de groupes qui me sont vaguement connus (tiens, y a un titre des Chemical Brothers !) et d’autres joyeusetés à découvrir.

On me prévient tout de même que des recruteurs d’autres clubs sont présents dans le public, histoire de me motiver et leur montrer de quoi je suis capable. Car on ne contrôle qu’un seul joueur dans ce mode ; il existe un équivalent dans le mode World Player, mais dans ce cas-là c’est un vrai joueur que l’on contrôle.
L’ambiance est bien là…et visiblement, le mec qui criait “Pierre !” lors de mon match dans l’équipe de France a fait le déplacement !
Ca ne me perturbe pas plus que ça : étant passé en niveau amateur pour ne pas galérer autant qu’avec la Roumanie, je réussis une passe décisive permettant à Ribeiro d’ouvrir le score à la 79ème minute ! Porté par l’euphorie, je marque moi-même à la 83ème minute de la tête, suite à un corner. L’Athletic Club Salsabie ne s’en remettra pas !

A moi les 3 offres de transfert à la fin du match. J’en accepte une en espérant gravir les échelons du football moderne en moins de deux…Mais je suis vraiment trop nul : je débute quasiment chaque match comme simple remplaçant et les 6 autres épreuves se solderont en matchs nuls…
La loose quoi !

PES 2012 : au final ?

On se prend au jeu, il faut bien l’avouer. Même si on constatera que nos appels de balle sont systématiquement acceptés par nos co-équipiers quelque soit notre position, leurs réactions globales me semblent tout à fait crédibles. Je re-précise que j’étais en mode amateur ; j’imagine que dans des modes plus difficiles, le réalisme est plus de mise.
N’empêche, je me suis étonné à aimer jouer au foot avec PES 2012, l’ambiance développée par Konami durant le jeu y contribuant fortement.

Graphiquement, les joueurs sont bien modélisés et différentiables. Ca pixelise pas mal par contre sur les arrières plans (= les bannières publicitaires ; oui, je regarde la pub sur le terrain de foot !) lors de zoom sur les joueurs, après des actions spécifiques réalisées durant le jeu. On remarquera aussi bizarrement parfois quelques secondes de téléchargement à ces moments-là : ils ne stoppent pas les éventuels commentaires en cours mais l’écran devient noir, avec un logo PES 2012 qui clignote…

Attendu comme le Messi par beaucoup de joueurs…Ah, non ça c’était pour 2011 : cette année c’est Cristiano Ronaldo l’ambassadeur du jeu :). Attendu comme un challenger de poids chaque année, PES 2012 sur PSP est semble t-il meilleur que son concurrent sur cette console. Impossible de vous confirmer la chose mais en tout cas, PES 2012 m’a réconcilié avec le ballon rond !
A moins de 20 euros, les fans de foot ne pourront qu’être séduits par PES 2012. A vérifier par contre si cette nouvelle mouture apporte suffisamment de nouveautés pour intéresser les possesseurs de la version 2010.

NB : les images illustrant l’article sont issues de la version PS3 du jeu.


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