Lundi, lors de la réunion annuelle de la Commission sur le statut des femmes à l'ONU, qui dure 2 semaines, l'UE a tenté de modifier le programme de la réunion pour inclure le droit à l'avortement. La Pologne et de Malte se sont alors désolidarisés de l'Union européenne sur la question de l'avortement. Mardi, le sous-secrétaire d'Etat au ministère polonais du Travail et de la Politique sociale, a déclaré que la Pologne s'aligne habituellement sur l'UE, mais que des références de l'UE à la santé reproductive et sexuelle ne pouvait pas inclure l'avortement. Henri Védas remarque que :
- La position de la Pologne est une assez bonne surprise : le nouveau gouvernement Plateforme Civique semble fidèle à ses engagements en faveur du respect de la vie.
- Des victoires de la "droite" en Italie (en avril) et en Espagne (dans une semaine) rompront-elles l'isolement de la Pologne et de Malte sur ces questions ?
- On devine le peu de cas qui a été fait à de l'avis de la Pologne et de Malte lors des discussions de l'UE à huis clos, pour que ces pays aient dû en venir à une opposition publique.
- Il ne fait pas de doute que la fédéralisation de la politique étrangère des pays de l'UE alignera cette dernière sur les pays membres les plus pro-avortement et anti-famille.