Une étude montre que l'impact du méthane libéré par les ruminants, les déjections animales ou les décharges d'ordures ménagères est beaucoup trop sous-estimé aujourd'hui. À force de se focaliser sur le gaz carbonique (CO2), et de négliger l'impact des autres gaz à effet de serre, comme le méthane (CH4) ou l'oxyde nitreux, les politiques de protection de l'environnement risquent de tourner au fiasco.
Les chercheurs démontrent que la récupération de la majeure partie du méthane (CH4) dégagé par la décomposition des décharges d'ordures ménagères aurait plus d'impact que la construction de trois réacteurs nucléaires de type EPR ou qu'elle aurait le même effet que l'isolation thermique de 400 000 logements anciens par an pendant 25 ans. Le tout à moindres frais, en valorisant une ressource énergétique pouvant servir aussi bien à produire de l'électricité qu'à chauffer des immeubles ou à faire rouler des bus ou des voitures…