Le phénomène du Big Data a déjà fait l'objet de nombreux commentaires, par exemple par McKinsey qui estime que les données deviennent un troisième facteur de production à côté du capital et du travail.
Le défi se situe également au niveau individuel. Nous étions déjà débordés par l'email ; nous le sommes encore d'avantage par Facebook et tout cela n'est qu'un début.
Quelles compétences et nouveaux comportements devons-nous développer pour ne pas se laisser noyer mais, au contraire, canaliser ce déluge et en tirer profit au moment de prendre des décisions ?
- Donner du sens / interpréter les données ("Computational Thinking") :
- utiliser des outils de simulation pour assister la prise décision (cf. la mode des "business games" ou des "serious games")
- développer nos compétences d'analyse statistique et de raisonnement quantitatif
- Prioriser et filtrer les données ("Cognitive Load Management") :
- réduire le "bruit" et identifier les données les plus importantes en utilisant, par exemple, des "interfaces adaptables" qui simplifient les données en fonction de l'activité cérébrale détectée
- utiliser les techniques de "filtrage social" : classer les flux de données, ajouter des tags et d'autres méta-données
- tout modèle n'étant qu'une approximation de la réalité, la gestion des données devra toujours s'appuyer sur l'intuition et le sens des réalités (ouf !)
- ne pas devenir prisonnier de systèmes automatisés pour les situations où les données font défaut