Le principe est simple a priori, encore fallait-il y avoir pensé : il s’agit de détourner des panneaux de signalisation, à coup de stickers home-made et collés de nuit par l’artiste lui-même. Parfois, l’œuvre choque les bien-pensant, pour qui tout semblant d’attaque à leur croyance religieuse est considéré comme une haute trahison. Je préfère en rire. Une image a ainsi provoqué la colère, non pas divine, mais bien terrestre, de citoyens de Rome outrés par la transformation de panneaux indiquant une voie sans issue : cliquez ici pour voir de quoi il s’agit, rien de bien choquant, vous en conviendrez.
Ce matin, l’artiste a droit à un article dans Ouest-France. Article qui nous informe sur l’ampleur de l’œuvre (environ 5000 panneaux détournés à ce jour), la manière dont Clet Abraham gagne sa croûte (vente d’œuvres dans des galeries mais aussi d’objets dérivés dans sa propre boutique), les signes de son succès (non pas en euros mais en fans sur Facebook).