Derrière ce titre un peu racoleur, on découvre des textes courts, habilement troussés, petites nouvelles où le fantastique prend place, comme si de rien n’était.
Un repas au restaurant qui réveille les réminiscences d’une relation qu’on était réticent à raconter et qui se rappelle enfin.
Celui dont l’activité « au passage » est de trier les poubelles et qui, peu à peu, est envahi par ce qu’il y trouve.
Des fenêtres qui se ferment les unes après les autres sous l’objectif d’un curieux.
Et cet étrange paradis d’une jeune fille qui préfère être enceinte plutôt que d’aller à l’école, mais le mystère n’est pas révélé de l’identité du père. Ni s’il y a un père…
Maria Fusco nous entraîne sur un drôle de terrain : celui où règnent les mots, l’écriture qui trouble notre sens de la vue même.