Les Boloss Inbetweeners débarquent sur le grand écran. La série TV britannique avec Simon Bird, Joe Thomas, James Buckley arrive pour les fêtes de fin d’année. Place à l’amitié entre 4 garçons, à l’humour très American Pie sous le ceinture, si vous êtes hermétiques à la touche british le rire ne sera pas au rendez-vous pour vous.
boloss : (n.m) Contraction de bourgeois et lopette. Injure à la mode, en particulier chez les jeunes, synonyme de gros nul, ringard, bouffon, pigeon.
4 héros différents: le puceau qui n’a pas sa langue dans sa poche et un caractère bien trempé, l’imbécile heureux souriant quoi qu’il arrive « je trompe pas j’embrasse pas », l’amoureux éconduit qui ne se remet pas de sa rupture et l’intello de service. Le groupe complètement détonnant part fêter son diplôme sans papa et maman. Le côté passage de l’adolescence aux responsabilités de la vie d’adulte est montré avec tendresse, par des situations délirantes comme la résidence des 4 jeunes, le rapport à l’alcool… Les mésaventures du quatuor évolue au fil du film. Les uns grandissent, les autres se laissent aller. C’est loin d’être fin, lèger… c’est dans un fond lourd avec moultes allusions sexuelles.
J’avoue que je n’ai pas suivi l’intégralité de la série (3 saisons de 6 épisodes chacune), j’avais peur d’être perdue dans la trame, loin de là. Plusieurs passages s’avèrent hilarants, comiques, avec pourtant une base vulgaire. L’histoire ne casse pas 3 pattes à un canard, c’est ras des pâquerettes, et pourtant ça détend. La morale gentillette de « nous ne fions pas aux apparences, elles sont trompeuses » prête à sourire. Des rires, des blagues salaces- je garderai en mémoire le tee-shirt rose, plus jamais je n’aurai le même regard sur cette couleur- des clichés qui parleront aux adolescents, Les Boloss sont une comédie pas désagréable, pas inoubliable, l’espace d’un instant, le cerveau se met en pause, retrouve ses hormones de 15 ans et bye bye le reste. Alors, oui, pour ma part, j’ai ri, j’ai apprécié le voyage pipi caca et plus…
Vous êtes fans de la série, vous retrouverez la pointe déjantée et l’humour britanniques des 4 copains hilarants, vous ne serez pas dépaysés, sinon passez votre chemin.
3 Moop raisons de voir les Boloss:
Nul besoin d’avoir suivi Intbetweeners en série pour comprendre l’histoire
Un petit air de vacances pour se poser et déconnecter des soucis
Personnages attachants avec une pointe d’humour (certes particulière)
3 Moop raisons de fuir les Boloss:
Humour ras des pâquerettes
American Pie version anglaise
Pas forcément toujours du meilleur goût