Nous sommes le 21 décembre 2011, soit à un an tout pile de la fin du monde annoncée par les Mayas ou plutôt par les interprétations du calendrier Maya. Ces dernières années ont été jonchés de catastrophes naturelles (séisme au Japon, en Turquie, la centrale de Fukushima…) venant étayer les allégations de cette fin du monde.
Mais la fin du monde est aussi l’occasion de créer un énorme business et de ramasser pas mal d’argent. Roland Emmerich, scénariste du film 2012, s’est ainsi trouvé bien inspiré lors de la rédaction du scénario puisque le film annonçant la fin du monde est devenu l’un des plus gros succès au box-office de l’année 2009, amassant plus de 225 millions de dollars.
Dans la même veine, Britney Spears est réapparu avec succès sur les écrans de télé avec son clip « Till the world ends » annonçant l’apocalypse ; clip se déroulant dans des égouts sombres où tous les danseurs devaient danser sur une chorégraphie digne d’un collégien en scandant « jusqu’à la fin du monde, ohohohohoho ». N’oublions pas également la myriade de livres qui ont été écrit sur ce thème.
L’Apocalypse est surtout une aubaine pour les escrocs. Quoi de mieux qu’un groupe de crédules ou de gens effrayés pour ramasser le pactole. Entre vente de bunkers et kits de survie, quand on sait qu’on Etats-Unis des bunkers permettant de sauver 3000 « élus » sont vendus à 200 millions, on peut affirmer que l’Apocalypse est une vraie mine d’or !
Chers lecteurs, c’est votre dernier Noël, profitez en bien ! Bonnes fêtes.
Manal Hachimi