Aujourd’hui, pas d’article sur l’animation japonaise ou les mangas. Un blog, c’est aussi fait pour raconter sa vie, si vous souhaitiez lire un article sur la sous-culture japonaise, il faudra attendre mon prochain billet. Merci de votre compréhension.
Il manque quelqu’un près de moi
Alors que j’approche de mes 22 printemps, il subsiste un grand vide dans mon cœur. J’ai la chance d’avoir quelques formidables amis, une famille aimante, un travail et des études qui se passent relativement bien. J’ai presque tout pour être heureux, cependant je peine à m’épanouir complètement, à être comblé… La raison ? Il manque quelqu’un près de moi.
Quelqu’un pour m’apporter un équilibre sentimental, quelqu’un à serrer dans mes bras, quelqu’un à embrasser, à aimer… Il me manque l’amour. L’approche des fêtes de noël me rappelle à quel point je suis seul et inéluctablement, cela me déprime.
Je ne peux pas m’empêcher de ressasser tout un tas de mauvais souvenirs, décembre est un mois qui me laisse amer. Il représente la séparation de mes parents, la mort de ma grand-mère paternel et bien d’autres joyeusetés… Bref, ces souvenirs ne m’aident pas à aller mieux.
Sentimentalement incapable
Les relations amoureuses n’ont jamais été mon truc. Je manque cruellement de confiance en moi pour dire à celle que j’aime tous les mots qui sont en moi. Je pense que c’est en parti dû au fait que j’étais particulièrement fragile d’un point de vue psychologique lorsque j’étais adolescent. J’ai été victime d’harcèlement moral, j’ai subi diverses punitions de la part de certains membres de ma famille (interdiction formel de sortir les WE, on m’enfermait à clef dans ma chambre pendant des journées complètes, on m’humiliait devant des copains…).
Si de base, je suis quelqu’un d’extrêmement timide et émotif, je crois pouvoir dire que certaines personnes de mon entourage ne m’ont pas aidé à aller mieux. Mes déclarations d’amour sont de purs fiascos et ces échecs entraînent mon isolement, mes pensées morbides et ma prise de poids.
Du coup, je me contente de fantasmer mes relations amoureuses. Cela ne m’empêche pas de souffrir malgré tout de ce vide sentimental, je crois qu’au contraire, c’est même pire. C’est à chaque fois très cruelle pour moi de voir la fille que j’aime s’en aller dans les bras d’un autre, même si je sais que je ne l’intéressais pas de toute manière. Je tombe toujours amoureux de filles qui me sont inaccessibles… Quant à celles à qui je plais (parce que oui, tout de même, il y en a) et bien… Je ne m’en aperçois même pas.
Heureusement, ils sont là
Le ciel soit loué, je ne suis pas prêt de m’ouvrir les veines tout de suite. Cette mélancolie, je parviens à l’oublier momentanément grâce à mes amis et à ma famille. S’ils n’étaient pas là, croyez moi, ce n’est pas ma passion pour la sous-culture japonaise qui m’aurait retenue dans ce monde.
Dieu sait que si je suis encore là aujourd’hui, c’est grâce à eux ; c’est aussi en parti pour eux que, même si je baisse parfois les bras, je finis toujours par me ressaisir. C’est pour eux que je garde l’espoir de jours meilleurs auprès de celle qui, je l’espère, partagera un jour ma vie.
Beaucoup de gens agissent pour leur poire, mais moi, mes actions sont régies par ce que les autres attendent de moi. Cela reste mon point de vue, mais je crois que ceux qui sont le plus aptes à déterminer ce que nous sommes vraiment, ce sont nos amis. Mes amis croient que je suis quelqu’un de courageux, sociable et bon alors je m’efforce de l’être. Est-ce par manque de caractère ? Je ne crois pas, je crois qu’au fond, je suis vraiment courageux, sociable et bon, mais j’ai besoin qu’ils soient là pour me le rappeler.
Noël, c’est pas si mal
Au final, j’ai besoin de cette déprime hivernale pour me rendre compte que je ne suis pas si seul que ça. Je vais encore essayer de croire que cette année sera la bonne, que je rencontrerai quelqu’un. En attendant, je vous souhaite à tous de passer d’excellentes fêtes en compagnie de vos proches : c’est important de se rendre compte de tout l’amour qui nous entoure.