Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 1963
Durée: 1H10
L'histoire: Pour fêter l'anniversaire de sa fille, Madame Fremont engage comme traiteur Fuad Ramses. Mais celui-ci est un adorateur de la déesse Ishtar et décide de lui rendre hommage en lui préparant un repas sanglant. Fuad va donc cuisiner divers organes humains qu'il obtient en assassinant des jeunes vierges.
La critique d'Alice In Oliver:
Pour les amateurs de péloches horrifiques, Blood Feast, réalisé par Herschell Gordon Lewis en 1963, est un film culte.
Il s'agit ni plus ni moins du tout premier film gore de l'histoire du cinéma. D'ailleurs, Blood Feast engendrera toute une gamme d'oeuvres plus ou moins extrêmes, reposant à peu près sur la même formule: un psychopathe fou furieux, des jolies filles, des nichons, du sang, de la boucherie et des meurtres sadiques.
Attention, SPOILERS ! Fuad Ramses est un égyptien émigré aux Etats-Unis, où il tient une épicerie. En vérité, le bonhomme n'est rien d'autre qu'un adorateur d'Ishtar, déesse de l'Egypte antique. Afin de faire revenir sa maîtresse, Fuad va oeuvrer à l'ancienne : des vierges assassinées pour obtenir les organes vitaux nécessaires à la résurrection, et même l'organisation d'un banquet où les convives devront à leur insu déguster toute cette barbaque humaine.
Mais heureusement, la police mène l'enquête.
Voilà pour les hostilités de ce scénario extrêmement classique. Pour le reste, Blood Feast reste un film terriblement surestimé.
Très honnêtement, il s'agit avant tout d'un petit nanar, toutefois sympathique, mais qui souffre de nombreux défauts.
Premièrement, les acteurs sont unanimement mauvais et totalement inexpressifs. Ensuite, les dialogues sont franchement grotesques.
Quant à Mal Arnol, qui interprète le psychopathe de service, il surjoue son personnage, la caméra se concentrant sur son regard de maniaque.
Blood Feast a vraiment souffert du poids des années. Film choc au moment de sa sortie, aujourd'hui, Blood Feast apparaît surtout comme une série B un peu potache, involontairement hilarante.
Mais ne boudons pas notre plaisir, le film remplit son quota gore et délivre largement la marchandise en matière de boucherie sanguinaire.
Les scènes de carnage sont clairement montrées et détaillées. Hélas, même à ce niveau, Blood Feast n'est pas toujours convaincant.
Par exemple, les séquences horrifiques jouent la carte de l'excès, à grand renfort de sauce tomate. En vérité, c'est surtout un long-métrage à voir pour la curiosité du cinéphile, et pour découvrir le tout premier film gore de l'histoire du cinéma.
Note: 09/20 (et c'est très généreux)
Note nanardeuse: 16/20