L'histoire: Tony Stark est un multimilliardaire vendant des armes pour l'armée américaine. Lors d'un voyage au Moyen Orient, son convoi est attaqué et il se fait kidnapper par des terroristes. Stark réussit à se libérer avec un exo squelette qu'il a construit. Il décide alors de combattre le mal sous l'armure d'Iron Man...
La critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, l'adaptation du célèbre super héros robotique de chez Marvel est attendue au tournant. Finalement, après moult hésitations, c'est Jon Favreau qui est choisi pour signer le premier Iron Man en 2008, en sachant qu'il réalisera également le second chapitre. Voilà un nom qui a le mérite de faire peur, d'autant plus que Jon Favreau est responsable d'un certain Zathura, une aventure spatiale.
Toutefois, Jon Favreau se veut fidèle à l'esprit du comics original et s'entoure d'un casting haut en couleurs: Robert Downey Jr, Gwyneth Paltrow, Terrence Howard, Jeff Bridges et Samuel L. Jackson. Iron Man intervient après une triste année 2007 en matière de super héros. Comment ne pas évoquer les cas pathologiques de Ghost Rider et de Spiderman 3 ?
Contre toute attente, Jon Favreau maîtrise plutôt bien son sujet et prend le temps de planter le décor et ses personnages.
Le réalisateur insiste largement sur la genèse de l'armure et l'histoire de Tony Stark, un milliardaire qui a fait fortune dans l'armement, et prisonnier de méchants terroristes. Certes, Iron Man ne manque pas d'humour.
Malheureusement, le film est un peu long à se mettre en place. Il faudra donc s'armer de patience avant de voir Iron Man en action.
Toutefois, Jon Favreau délivre quelques séquences spectaculaires. Au final, Iron Man laisse un sentiment un peu mitigé.
Oui, clairement, cette adaptation est fidèle à l'esprit du comics.
Cependant, Jon Favreau n'exploite pas toujours son super héros à sa juste mesure. Ensuite, le film pâtit de certaines longueurs.
Enfin, Robert Downey Jr ne livre pas non plus une grande prestation et se contente de cabotiner. Bref, pas de quoi s'emballer devant ce blockbuster qui remplit toutefois son office, à savoir une adaptation plus que correcte mais franchement surestimée.
Note: 12/20