La ministre du Budget, Valérie Pécresse, vient de publier un rapport chiffrant pour chaque ministère les gains liés à la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Les économies observées sur les dépenses d'intervention représentent plus de 50 % des économies programmées en 2011.
Mais est-ce suffisant ? Je ne crois pas. Pour gagner définitivement la confiance des Français et s’assurer une avance confortable dès le premier tour de la présidentielle, M. Sarkozy et son gouvernement doivent franchir l’étape suivante : supprimer la fonction publique.
Les moyens à mettre en œuvre, déjà bien avancés avec le désengagement quasi systématique de l’Etat concernant ses charges régaliennes, sont simples et les résultats seront efficaces.
Voici quelques pistes pour réussir ce challenge !
Après avoir fusionné les départements et les régions et asséché les finances des communes, on supprimera les élections municipales et on ouvrira la gestion des villes au privé (investissement et fonctionnement). Des exemples existent déjà.
Ainsi, tout acte d’état civil (passeport, carte d’identité, mariage, acte de naissance ou de décès, etc) pourra être sous-traité pour 300 euros l’acte.
Pour avoir accès au logement social, au-delà des attestations de moralité et de ressources, une ouverture de dossier sera annuellement facturée 500 euros. Une priorité sera donnée aux Français de souche. Les permis de construire pourront être traités par un cabinet spécialisé à 150 euros le m².
Toutes les crèches seront gérées par des entreprises spécialisées au tarif plancher de 80 euros la journée par enfant (couches et repas non compris).
S’agissant de l'école il y aura plusieurs programmes. Celui à 150 euros par mois permettra d’apprendre à lire et à écrire. Un supplément de 50 euros sera exigé pour apprendre à compter. A chaque niveau (collège, lycée), un barème s’appliquera. Les jeunes en difficultés seront automatiquement dirigés vers des écoles spécialisées d’éducation renforcée. L’internat sera obligatoire. L’accès à l'université pourra être payé par emprunt auprès des banques à 7% d’intérêt par an. Les personnels d’éducation seront recrutés avec le baccalauréat et devront suivre 3 mois de formation para militaire afin de faire respecter l’autorité et l’envie d’apprendre. Par ailleurs, leur salaire sera variable et attribué au mérite.
La santé (généraliste, spécialiste, pharmacie, hospitalisation…), sera payée plein pot par le patient qui en aura les moyens. Pour les autres, des établissements d’accueil seront implantés sur l’ensemble du territoire. Cela concernera également les personnes handicapées, les personnes âgées dépendantes ou non. L’encadrement sera assuré par des demandeurs d’emploi ou des retraités valides volontaires.
Tout acte en justice sera facturé un minimum de 1000 euros auquel il faudra ajouter les frais d'avocat bien. Ce tarif sera susceptible d’évoluer en fonction de la nature du délit. Sans solvabilité, la plainte restera sans suite.
Concernant la sécurité, au-delà de la vidéosurveillance police et gendarmerie seront remplacés par des comités de défenses mis en place par quartier. Ils seront financés par les entreprises du secteur et il sera largement fait appel au bénévolat.
Les impôts feront l'objet d'un prélèvement automatique. On pourra aussi s’en acquitter sur des bornes placées un peu partout.
Ces bornes seront d’ailleurs multifonctions et concerneront de nombreux actes quotidiens.
Autant dire qu’avec de telles avancées technologiques, d’énormes économies seront réalisées dans tous les secteurs, sans parler du temps gagné pour chacun et de la diminution des risques d’épidémie dans les files d’attente.
Ce projet gouvernemental novateur et avant gardiste servira de modèle à parfaire pour chaque pays de notre planète. Il n’aura échappé à personne que certains points sont d’ores-et-déjà bien engagés…
Dès maintenant, chacun peut y contribuer et apporter sa pierre à l’édifice.