L’économie italienne a commencé à se contracter dès cet été et son entrée en récession ne fait désormais plus de doutes.
Une contraction de l’activité était attendue mais elle s’est finalement révélée plus marquée que ce que prévoyaient les économistes qui tablaient sur un recul de 0,1%. Et vu les dernières statistiques – baisse de la production industrielle et des commandes à l’industrie en octobre – l’entrée en récession, qui se caractérise par un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs au moins, ne fait plus de doutes. Après une légère progression du PIB de 0,6% attendue cette année, Rome table sur un repli de 0,4% en 2012 avant une faible croissance de 0,3% en 2013. Le patronat prévoit une récession beaucoup plus marquée (-1,6% en 2012).
La consommation a diminué de 0,3% au troisième trimestre et les investissements de 0,8%. De plus, l’Italie, économie très industrielle et exportatrice, subit aussi de plein fouet le ralentissement de l’économie mondiale sous le poids de la crise de la zone euro : ses exportations ont ainsi reculé de 1,6% au troisième trimestre et ses importations de 1,1%.