Et oui, ce serait tellement mieux d’avoir les mêmes envies, au même moment.
Tout serait plus simple si les paramètres extérieurs ne nous touchaient pas, si l’on pouvait prendre le métro à 6h du soir en danser coller, se jeter à corps perdu dans un bain de foule, se lever le matin sans réfléchir et ne penser qu’à soi…
Ce serait tellement bon de partir en août sur les autoroutes bondées de monde où l’on se tient bien chaud.
Tous ensemble, dans le même espace, les mêmes idées, les mêmes temps, les mêmes vents de tendance, la même mode, la même réflexion, dans le même sens, la même direction… une seule directive… celle des autres… !
Mais pour un surdoué c’est une véritable prison !
S’enfermer dans l’autre au point de ne plus sentir sa différence.
Se vivre des désirs de l’autre pour ne plus subir les vibrations de ses aspirations.
Habiter l’autre au point de ne faire plus qu’un pour qu’enfin on nous dise:
” C’est bien.”
Se lever le matin satisfait de son chemin et se dire que l’on remettra cela demain.
Se satisfaire de la situation et penser que nous sommes à l’honneur…
Mais… il faut arrêter de lutter contre le bonheur !