Genre: science fiction, comédie
Année: 2011
Durée: 1H45
L'histoire: Deux geeks britanniques se rendent aux Etats-Unis pour le Comic-Con. Sur leur route, ils découvrent un alien, nommé Paul, et échappé de la Zone 51. Paul les convaint de l'emmener avec eux et de l'aider à quitter la Terre.
La critique d'Alice In Oliver:
La première rencontre entre un être humain et un extraterrestre sera probablement surprenante, bien loin des poncifs imaginés par Hollywood.
Preuve en est avec ce nouvel alien, donc Paul, une créature qui ressemble beaucoup à celle de Roswell, à la seule différence que notre visiteur jure, fume, ronfle, pète et aime les sauces barbeccue.
Avec cette comédie de science fiction, Greg Mottola propose un road movie en compagnie de deux geeks fans d'ovnis.
Les deux acolytes (Simon Pegg et Nick Frost) ont eu l'idée du scénario pendant le tournage de Shaun of the Dead. Le projet Paul est en cours d'écriture.
Pour les deux huluberlus, c'est une façon comme une autre de multiplier les clins d'oeil et les références: Rencontre du Troisième Type, Retour vers le Futur, E.T. L'extraterrestre, Men In Black, Total Recall et même Délivrance !
Nick Frost et Simon Pegg sont conscients de tenir un concept en or. Malheureusement, l'idée est totalement sous-exploitée.
Vous l'avez donc compris: les deux potes d'Hot Fuzz et de Shaun of the Dead se font voler la vedette par l'extraterrestre de service.
Certes, on relèvera ici et là quelques gags sympas. Toutefois, l'ensemble est bien trop paresseux pour remporter totalement l'adhésion.
Si Nick Frost et Simon Pegg tirent leur épingle du jeu, les seconds rôles peinent réellement à convaincre, notamment Jason Bateman, assez transparent dans la peau du bad guy de service. Même chose pour l'apparition de Sigourney Weaver, qui ne sert à peu près à rien. Après une petite heure de bobine, le film de Greg Mottola s'essoufle rapidement.
En l'état, Paul est avant tout un petit nanar sympathique, qui parvient parfois à décrocher quelques rictus imbéciles.
Ensuite, le duo Nick Frost/Simon Pegg permet de fermer les yeux sur les nombreux défauts de cette comédie de SF sans prétention.
Note: 08/20 (et c'est sympa !)
Note nanardeuse: 15/20