J’aime vraiment beaucoup Lana Del Rey. Ne dîtes pas que c’est vide ou que c’est de la merde, dîtes seulement que ce n’est pas à votre goût si vous faîtes partie de cette école qui détruit la jeune fille. Moi j’aime. Depuis le début. Depuis la première fois que j’ai entendu au mois de juillet “Video Games”. Ok, son personnage peut être fatiguant. Surjoué. Oui c’est aussi peut-être un pur produit marketing formaté par une major qui aurait trouvé une poule aux œufs d’or. Avec la mort d’Amy Winehouse on s’est mis à rechercher une nouvelle diva jazzy. Ils ont trouvé Lana Del Rey. Si on veut. J’en ai rien à carrer. Moi, j’ai juste été hypnotisée par cette voix qui vole entre les très aiguës et très graves.
Certes elle est refaite, sa bouche est fake, ses ongles aussi. Mais, on s’en fout non ? Depuis quand s’arrête-t-on à des détails aussi insignifiants ? Peut-on juste se taire et écouter. Parce que Lana Del Rey mérite d’être écoutée. J’aime ses chansons aux accents mélodramatiques. Quand on est une fille, la vingtaine, on se rêve dans la peau d’une Maryline Monroe ou d’une Nancy Sinatra, on imagine ce que serait une vie aux amours tumultueux et passionnels, ou amour et mort vont ensemble. Un peu comme au cinéma. Lana Del Rey s’imagine comme un personnage de cinéma, dans les années 50 – c’était plus fort à l’époque.
Son dernier clip en est la parfaite illustration. Fini les clips bricolés avec des images volées sur youtube. Cette fois, c’est un vrai clip réalisé par Yoann Lemoine et tourné à Versailles. Lana campe le rôle d’une petite princesse dans un château vide et beaucoup trop grand qui rêve d’une autre vie avec son badboy. Elle s’enfuit alors avec lui, vivre d’autres horizons. Mais, dans le monde de Lana, les histoires d’amour finissent mal…