Contrôle des foules, welcome to 1984.

Publié le 21 décembre 2011 par Lgdeluz

Les tourelles de surveillance des foules font leur apparition un peu partout aux Etats Unis. Pour l'instant on les trouve dans les parking des grands centre commerciaux, autour de grands évènements sportifs et musicaux. Elles sont utilisées pour filmer, photographier et surveiller en temps réel des grands groupes de personnes « manifestants ». La proximité et la précision des caméras installées sur ces tours permet d'identifier un individu dans une foule. Le site du fabricant, ICX Technologies (www.icxt.com), est terrifiant.

 J'entends déjà les réactions, « attention à la théorie du complot... c'est normal que les forces de l'ordre s'équipent en cas d'attaques terroristes... tu sera le premier à dire merci si bla bla bla.. ». Est ce que ce genre de réaction est bien le résultat d'une longue réflexion sur le sujet de la sécurité et de l'autorité ou bien est ce le résultats de centaines d'heures passées devant la télévision? Pourquoi est ce que la peur irrationnelle du « terroriste » domine de loin la colère contre l'injustice?.

 Si on met ce genre d'information sur les moyens de contrôle en parallèle avec les résultats de cette étude des professeurs Shiedel et Friesen, qui montrent qu'aujourd'hui l'écart des revenus entre les plus riches et les plus pauvres aux Etats Unis est plus important que ce qu'il était à Rome du temps de César, on se dit que le contrôle des foules prend une nouvelle dimension. Ou bien c'est juste moi?!

Les deux historiens ont montré que du temps de l'empire Romain il semblerait que le top 1% possédait 16% de la richesse de l'empire, alors qu'aujourd'hui, aux Etats Unis, le top 1 % possède 40% de la richesse. Un autre chiffre révélateur, c'est l'accroissement de l'écart des revenus. Entre 1979 et 2009 le revenu des Top 1% a augmenté de 275% alors que les revenus les plus modestes (25% de la population) n'ont augmenté que de 20% pendant la même période. Aujourd'hui, et c'est la première fois depuis des générations, les actifs de 60% des américains les plus modestes (environ 200 millions de personnes), représentent moins que les actifs des 400 individus les plus riches.

 Un jour, bientôt, un jour, peut être, le peuple américain va se réveiller. Mais c'est même pas certain car la nature humaine veut que l'on se compare d'abord avec son voisin et pas avec le top 1%. De plus l'information officielle, la seule qui est vraie, la seule qui compte, la seule que le peuple accepte, c'est celle qui est distillée au journal du soir, qui montre, en images, que les terroristes, terroristes, terroristes... ils sont partout. Nous devons investir des milliards de dollars pour vous protéger contre les terroristes, terroristes, terroristes, 11 septembre, ben laden, Khadafi, Saddam, l'Iran etc....

 Pourtant il arrive un point où tout peut basculer, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment, le système craque et un jour c'est la révolte de ceux qui n'ont rien. Parce que quand on n'a plus rien on n'a plus rien à perdre. Et pour se préparer à cette éventualité, le système ne manque pas de moyens. Les investissements dans la recherche et le développement de sécurité ont fait la fortune de compagnies comme ICX Technomogies (www.icxt.com).

 Sur ce même registre un brevet a été déposé par un certain M. Bostick, pour un tout nouveau bouclier antiémeutes. Ce nouveau bouclier pourra émettre un fort son à basse fréquence, qui va gravement perturber la respiration des personnes devant le bouclier. Rien à craindre, en théorie on n'en meurt pas! L'individu recevant cette fréquence sonore tombera au sol car sa respiration étant coupée, l'oxygène ne montera plus jusqu'au cerveau, mais il ne devrait pas en mourir! Les conséquences médicales à moyen ou long termes ne sont pas connues, mais tout cela est fait « pour votre bien », en tous cas, « pour votre sécurité ».

 Je relis et j'espère que je ne vous ai pas trop déprimé en cette veille de Noël. Si c'est le cas j'en suis désolé, mais je maintien le billet. Je pense que cette fin d'année 2011 va marquer la fin de quelque chose. Pas la fin du monde bien sûr mais une transition importante. De grands changements s'annoncent, ils sont politiques, financiers, économiques et sociaux. Ce qui était normal hier ne le sera peut être plus demain.

 Je vais quand même essayer du faire un billet plus « festif » d'ici au 25.