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So far, c’est un peu … triste

Publié le 03 mars 2008 par Lecelibataire

Mon expérience débute à peine mais des fois, je me dis que c’est une vraie farce (qui va me coûter deux mois d’électricité ou 2 semaines d’hypothèque ou fenêtre neuve ou ma garde-robe de printemps …).

Revenons tout d’abord à cette fameuse fiche à remplir lors de la première rencontre. Mes critères sont minimes : 40 à 49 ans (avec un bémol sur le 49 … faut pas qu’il ressemble à mon père - les hommes de 49 ans, y’en a qui ont l’air de 40 et d’autres … de 60 !), 5’10’’ et plus, moins de 200 livres (et, on s’entend, s’il mesure 6’2’’, le 200 est négociable !). En effet, j’aime mieux les p’tites rondeurs que les grands maigres qui me font sentir … toutoune ! Et embrasser un homme en devant baisser la tête, bof … ça ne m’inspire pas ! Je veux des bras qui m’entourent et nos les miens qui font le tour de l’autre. Pas compliqué me semble…

Enfin bref, premier contact avec un gars de ma région, 51 ans. Contact téléphonique agréable mais trois « gugusses » m’énervent : il écoute du jazz à longueur de journée (et j’ai HORREUR du jazz), peint de l’abstrait dans ses temps libres (et si je suis plutôt « ferrée » en littérature, théatre, cinéma, … je suis NULLE en peinture, abstraite ou non et le sujet ne m’intéresse pas …) et il a … 51 ans. Avec deux filles qui sont en âge de le faire grand-père alors que ma douce est en pleine adolescence … 

Je contacte donc la madame-matcheuse et lui dit … « non, merci ». Le contact téléphonique a été plutôt … démoralisant. La douce et compréhensive s’est changée en virago qui me sentir comme une grande capricieuse, difficile et bornée. Sur l’échange du 51 ans, elle annonce « C’est quand même presque la même chose que 49 et en plus, il ne paraît pas son âge ». Il ne les parait peut être pas mais il les a quand même … C’est dix ans de plus que moi et ça m’énerve. Le ton monte un peu - on reste polie toutes les deux mais nos positions sont clairement à l’opposé. Elle finit par dire qu’elle « a son opinion mais qu’elle va respecter ma décision »… Me sens comme une enfant réprimandée. Plutôt ordinaire…

Deuxième présentation ce mercredi passé. Monsieur a 46 ans est représentant horticole (terme choisi pour dire vendeur de tourbes !) et est de Lévis. Moi qui habite la campagne portneuvoise, ça veut dire … 80 kilomètres de distance ! Déjà avec la présentation, j’hésite … On m’assure que le monsieur n’y voit pas d’inconvénient… Bon, ne voulant pas mettre la madame en colère ( !), j’accepte qu’il me téléphone. Petite conversation jeudi soir. Rappel à faire le vendredi pour essayer de se fixer un rendez-vous pendant le weekend. Même si la distance me semblait déjà insurmontable, je me disais qu’au moins je pourrais raffiner mes critères ou, au moins, préciser ce qui me plaisait particulièrement dans son « match ». Il rappelle le vendredi et, tout gêné, me dit qu’il ne voit pas comment on pourrait contourner notre distance géographique - ouf, on est d’accord.

Me voici donc de retour à la case départ avec l’impression qu’on essaie de me passer le « vieux stock » de l’agence … Parce que dans les deux cas, les messieurs étaient des « routiers » avec 8 et 9 mois au sein de. Mais en même temps je me dis que moi aussi, je finirai bien par être un « vieux cas à classer » … s’agit juste en attendant de regarder ce qui passe autour.


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