Les journalistes se plaignent régulièrement de ne pas avoir la confiance des Français. Mais comment pourrait-il en être autrement lorsque l'on voit une photo comme celle-ci, publiée ce matin dans Libération, qui pourrait servir de modèle à une représentation de la complaisance, comme en faisaient autrefois les peintres.
Pas un ne marque la moindre réserve, la moindre distance. On peut imaginer que Nicolas Sarkozy ait été en la circonstance particulièrement drôle dans cette évocation du pénitent béat, mais tout de même… si l'on pouvait être séduit par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, pouvait-on l'être par Claude Guéant que l'on devine derrière dans une position qui évoque celle du manipulateur de marionnettes.