Et si en fin de compte l’année 2011 était l’année Batgirl ? Et si cela était le cas, de quelle Batgirl pourrait-il s’agir ? De Stephanie Brown dont tout le monde s’accorde à dire que son statut de vigilante de Gotham est amplement mérité grâce au run extraordinairement frais de Brian Q Miller, de Barbara Gordon et de son retour fracassant et inespéré dans un costume qu’elle n’avait pas porté depuis 23 ans ? Mais attendez une minute, Batgirl ce n’est pas ça, ou plutôt ce n’est pas que ça. Batgirl, c’est un symbole, un cri dans la nuit, un bat-signal qui s’est élevé pour faire front face aux dirigeants et aux créatifs d’une maison d’édition qui sous employait (dans tous les sens du terme) son potentiel féminin. Je veux bien sûr parler de la Batgirl de San Diego. Il s’est résolument passé quelque chose lors de ce fameux panel DC, une voix s’est fait entendre, courageusement, Internet a pris le relais, comme souvent, et Goliath a su écouter cette vague de lucidité (mais Goliath s’est aussi parfois royalement planté, mais ça c’est une autre histoire