Medvedev , nouveau président de Russie

L'Elysée a confirmé dans un communiqué cette conversation, sans toutefois évoquer le caractère "chaleureux" des félicitations de Nicolas Sarkozy. Le président a également souligné, selon l'Elysée, que Paris serait "attentif" aux évolutions de la Russie.
L'élection de Medvedev "illégitime", selon Garry Kasparov L'élection de Dmitri Medvedev à la présidence russe est "illégitime", a affirmé lundi à Saint-Pétersbourg l'opposant et ancien champion du monde d'échecs russe Garry Kasparov. "Nous ne reconnaissons pas la légitimité de la désignation de Medvedev" au poste de président, a-t-il déclaré avant une manifestation de l'opposition.
Selon des résultats portant sur plus de 99 % des bulletins de vote, M. Medvedev s'est largement imposé dès le premier tour avec 70,22 % des suffrages. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), seule mission d'observateurs occidentaux ayant accepté de se déplacer pour observer le scrutin, a estimé que celui-ci n'a pas été "libre" et "juste".
POUR KOUCHNER, "LE SCRUTIN S'EST DÉROULÉ À LA RUSSE"
Egalement interrogé sur l'issue de cette élection, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, était apparu moins enthousiaste au micro de France Inter, lundi matin.
Tout en appelant à un nouveau dialogue entre Moscou, Bruxelles et Paris, le chef de la diplomatie est revenu sur les résultats de l'élection – "le scrutin s'est déroulé à la russe, avec une victoire qui était annoncée (...) et des chiffres très étonnants, pas encore staliniens, mais 70 %, c'est pas mal" – et la participation – "même si je sais qu'il n'y avait pas de vraie compétition dans cette élection, il est incontestable que la Russie vote très majoritairement". Il a appelé Moscou à respecter davantage les droits de l'homme, reconnaissant que les pays européens déploraient cette absence de libertés "à chaque fois".