Raising Hope: 2.09 & 2.10

Publié le 20 décembre 2011 par Shoone

Raising Hope: 2.09 The Men of New Natesville


Une nouvelle fois, l’impression est mitigée. Le début de l’épisode est particulièrement laborieux avec toute cette histoire de reconquête de la virilité de Jimmy. Ça s’améliore toutefois à partir, étonnamment, de l’arrivée de Frank dans l’intrigue qui apporte avec lui quelques loufoqueries plutôt drôles et permettant des twists sympas. Elles aident de plus à le rendre presque plus attachant et à briser un peu l’image de personnage répugnant qu’on pouvait avoir de lui. Toute l’intrigue de flashback autour de la brute dont étaient victimes jeunes Jimmy et Franck est sinon également plutôt poussive avec une révélation prévisible sur l’implication de Virginia dans l’affaire. Mais elle vaut tout de même pour sa chute dans le présent, absolument improbable et que je n’avais pas du tout vue venir. A part ça, Jimmy a beau se démener pour se montrer viril, ça ne semble pas changer grand-chose à sa situation avec Sabrina comme le suggérait pourtant Burt. On reste donc dans l’éternel statu quo et cela devient vraiment lassant.

Raising Hope: 2.10 It's a Hopeful Life


Magnifique épisode ! Après un léger passage à vide, Raising Hope retrouve tout son charme pour finir l’année avec un spécial Noël très inspiré et réussi. Non seulement la série y fait preuve d’une belle auto dérision, dès sa scène inaugurale, confrontant les Chance à un film humiliant, inspiré de leur vie, mais il revisite un classique conte de Noël avec brio et humour. C’est ainsi une délirante parodie du célèbre film It’s a Wonderful Life qui est livré à travers le rêve de Jimmy d’une vie sans Hope qui lui aurait évité l’humiliation du film. Evidemment, on y retrouve une réalité bien triste et la structure narrative est classique puisqu’on y suit les diverses rencontres de Jimmy des versions de ses proches qui n’ont jamais eu Hope dans leurs vies. Toutefois, Raising Hope fait une superbe utilisation de ce schéma. D’abord, elle a la brillante idée de faire de Maw Maw l’équivalent de l’ange de It’s a Wonderful Life, soit le guide de Jimmy dans la réalité alternative. Pour mon plus grand bonheur, Cloris Leachman a donc un considérable temps d’antenne et surtout l’occasion d’être encore plus drôle grâce au cadre du rêve qui lui autorise des gags encore plus loufoques. Ensuite, justement, en parlant du cadre du rêve, la série en profite bien pour trouver la situation la plus drôle et improbable possible pour chaque ami et parent de Jimmy. La meilleure trouvaille reste pour moi la Virginia obèse, énormissime, c’est le cas de le dire. Enfin, tout en se montrant des plus créative et joyeusement barjo, Raising Hope s’attache également à rester fidèle à ses fondements, à sa « mythologie » si j’ose dire et ne manque pas de faire intervenir des personnages discrets mais installés depuis les débuts du show comme Shelly ou l’homme aux rollers. Mais elle fait aussi surtout appel à cette chère Lucy, mère de Hope ce qui permet en plus quelques jolies références au pilot. Bref, It’s a Hopeful Life est un épisode plein de folie et de tendresse mais n’en demeure pas moins très bien pensé et construit. Digne d’un classique de Noël à se repasser chaque année.