Une journée de lumière. Une journée où le soleil ne cessa de briller. Une journée où les rétines agrandies par la pesante grisaille souveraine ont été éblouies par tant de couleur se précipitant vers elles. Une journée pourtant où mon horizon ses présenté à moi encore plus sombre que d'ordinaire.
Le confort des illusions laisse trop souvent divaguer l'esprit vers de hauts cieux suffisamment mince pour qu'un jour ils abandonnent les hirondelles qu'ils ont hébergés la veille. De ces haut cieux la chute n'est que douloureuse et grave dans la pierre dans votre mémoire à tout jamais que les cieux ne durent pas. Tous autant que nous sommes, nous cherchons à les effleurer et de leur lumière intense nous n'en tirons que de l'amertume.
A trop flotter dans les airs mon sombre étendard n'a su que frôler quelques électrons mais n'a su les retenir. Il flotte encore et toujours, au grès du blizzard, survit aux orages, survit au temps. Seul. Toujours hissé tel un affront aux éléments, il ne sait quand sont hiver viendra, il ne sait si il assistera à l'éveil d'un printemps. De si haut il frôle les cieux mais ne s'y approche tant le blizzard souffle et tant les assauts de la grêle l'affailissent.
Levant les yeux vers les cieux, il ne cesse d'espérer qu'une brise ascendante le soulève encore un peu plus car là haut l'obscurité n'existe pas...