(photo Delay/AP)
Ce lundi 20 décembre sonne la fin de la procédure électorale avec la prestation de serment du candidat vainqueur selon la CENI. En effet, Joseph Kabila élu avec 48.95% vient de jurer devant Dieu et la nation “... de sauvegarder l’unité nationale, de ne (se) laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine…“
La cérémonie n’a pas eu les invites espérés. Seul le président zimbabwéen Robert Mugabe, parmi les chefs d’Etat invités, s’était déplacé pour la cérémonie d’investiture de Kabila. Invités mais absents, une douzaine de chefs d’Etat africains étaient représentés par leur Premier ministre (Gabon, Rwanda, Tanzanie), le président de l’Assemblée nationale (Centrafrique) ou des ministres (Congo-Brazzaville, Afrique du Sud, Angola, Burundi, Tchad…).La cérémonie, à laquelle assistaient quelques ambassadeurs de pays occidentaux (Belgique, France, GB, USA), s’est déroulée sur l’esplanade de la Cité de l’Union africaine, devant plusieurs milliers de Kinois.
Etienne Tshisekedi qui avait dès l’annonce des résultats par la CENI et puis de la Cour Suprême de Justice (CSJ), réjeté sa défait a décidé lui aussi en tant que “président élu” de prêté serment devant le peuple vendredi 23 décembre au stade des martyrs. Le scrutin a été marqué par de nombreuses irrégularités dénoncées par des observateurs nationaux et internationaux, et plusieurs pays.
Dans la capitale, toujours sous haute surveillance des forces de l’ordre après des violences à l’annonce des résultats provisoires le 9 décembre, une dizaines de chars de la Garde républicaine étaient déployés, dont quatre devant le stade de Martyrs, a constaté l’AFP.
Source Nouvelles OBS