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Critiques Séries : Young James Herriot. Mini-series. Episode 1 (UK)

Publié le 20 décembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Young James Herriot // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Présentée par BBC comme une mini série en trois épisodes, servant de prequel à une autre série sur James Herriot (All Creatures Great and Small de 1978 à 1990) bien connue des anglais dans les années 80. Je ne serais pas étonné que BBC commande de nouveaux épisodes de cette mini série, à l’instar de ITV1 avec Garrow’s Law il y a de ça trois ans (qui est à sa troisième saison maintenant). Une mini série qui se présente plutôt bien et surtout, nous plonge dans l’univers d’un futur vétérinaire aussi fantasque que pertinent. A vrai dire, je pense que les anglais ont un vrai goût (comme les européens en général) pour les fictions d’époque. Le but est donc de nous parler de James Herriot alors qu’il n’était encore qu’à l’université, un moment sympathique qui débute de façon propice aux rencontres, aux premiers cas mais également aux emmerdes pour le pauvre jeune homme qui débarque dans un monde qu’il ne connait pas vraiment.

Les années universitaires du vétérinaire préféré de tous les animaux : James Herriot. L’histoire prend place en 1933 à Glasgow en Ecosse.

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L’histoire de ce premier épisode m’a beaucoup plu. Je m’attendais à ce que ce soit traité avec beaucoup moins de légèreté. Du coup, ce premier épisode livre une bien belle surprise. Il y a quelques longueurs (quoique…) mais il pose très bien les bases d’une mini série qui semble plus qu’intéressante au premier abord. Le traitement de la médecine des animaux, et donc par la même occasion des vétérinaires est très rare en télévision et très justement, la série sur James Herriot dans les années 80 est un rare exemple (je vais éviter de prendre pour référence les trois épisodes dégueulasses de Victor Sauvage, la France sachant produire son lot de déceptions). James Herriot est un personnage charismatique, chaleureux et surtout, qui inspire tout de suite la confiance. Incarné ici par Iain de Caestecker (connu pour son rôle d’Adam Barlow dans Coronation Street notamment), on voit un personnage très en forme et vivant.

Le premier cas sur lequel la série se penche c’est celui d’un cheval malade. La morale de l’histoire évite le tout fini bien et tout vas bien puisque James va devoir tuer l’animal à la fin de l’épisode. Un cas traité avec beaucoup de sérénité, mais également sans trop prendre de place dans l’histoire. Car il s’agit aussi de nous parler de la vie de James en tant qu’étudiant. Il se fait lynché gentiment par le fils de bourge qui a accès à tout, même aux faveurs du doyen grâce aux « tuition fees » que paye son père. Et puis il y a la petite collègue sympathique, femme activiste, féministe et là pour défendre le droit des femmes à un travail et une éducation supérieure digne de ce nom. Le face à face avec son professeur (forcément) misogyne était très marrant, quoi que un peu trop sur la retenu. J’aurais aimé que ce soit plus appuyé mais la réjouissance est là malgré tout.

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Au final, Young James Herriot livre un premier épisode convaincant, et intéressant. Même si c’est loin d’être la série la mieux écrite et interprété que j’ai vu (car il reste quelques lacunes, notamment sur la gestion du timing des épisodes, avec une longue introduction et une courte conclusion pas suffisamment prenante en terme de moments de tension. Mais je ne me suis pas ennuyé devant ce premier épisode, ce qui est déjà bon signe. Je serai là pour voir la suite, qui est diffusée sur trois jours (donc lundi, mardi et mercredi).

Note : 6.5/10. En bref, une fiction anglaise intéressante sur les années universitaires du vétérinaire préféré des animaux, et non, ce n’est pas Victor Sauvage mais bien James Herriot.


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