Un poème,
À la mesure de mes rêves,
N'a jamais atteint le creux de mes silences.
Mon corps,
S’imprègne de l’âme d’une Ève,
Pour pénétrer
Dans l’univers de l’impermanence.
Au large de mes espérances,
Cet épithalame.
Il chasse les chagrins perdus dans l'axe du temps.
Escorte d'un reflet de l'âme
Je suis
Létincelle du désir en dérive du vent.
Sur la toile de la vie
Se dessine cette vague,
Ondes de bleu et de rouge,
Soupirs de nos amours
Dans l'alcôve de mes rêves en valdrague.
Symphonie de l'âme
Ivre de vos couleurs
Le ciel navigue
Dans l'espoir des mes jours.
Je suis
Somnambule en ce tableau de mes ailleurs.
11 juin 2010