Pointe du Cap Ferret, temps calme après la tempête, dimanche 18 décembre. Une grande quantité de ces drôles de bestioles molles et rayées que j’avais eu du mal à identifier l’an dernier : les anémones de mer, qui s’enfilent sur les coquilles façon chaussettes. Quelques badauds d’ailleurs restaient perplexes devant la chose, et moi, toute fiérote, j’étalais ma science aussi neuve que lacunaire comme un rapiat son millimètre de confiture sur une immense tartine. C’est de l’anémone, ça, madame :
Il arrive que, dans le voisinage du même coquillage se trouve un autre animal, plus facile à reconnaître mais beaucoup plus rare sur cette plage : l’oursin. Trop petit pour être pêché (la maille est fixée à 4 cm de diamètre sans les épines) mais bien joli pour être regardé :
Drossés probablement par le vent violent, des dizaines de mollusques encore vivants mais à la coquille souvent abîmée, baillaient sur le sable. La mouette n’est jamais loin, l’espérance de vie de ce coquillage-là, dont j’ignore le nom, est courte :
Enfin, la fort classique méduse. Petite taille, légèrement colorée, serait-ce une pélagie, cette méduse très urticante qui a mis le bazar dans les baignades de l’ouest cet été ?