Si les termites sont si friandes du bois de nos maisons, ce n’est pas pour nous embêter, mais pour produire l’énergie dont elles ont besoin.
Les ingénieurs de Sony se sont mis en tête de faire la même chose, pour générer de l’électricité.
Dans une maquette de démonstration présentée la semaine dernière à Tokyo pendant le salon consacré aux écoproduits, le géant japonais a réussi à faire fonctionner un petit ventilateur en plastique grâce à un mélange de papier, de carton ondulé et d’enzymes gloutons.
L’idée est de développer des piles à glucose qui pourraient à terme remplacer les batteries de nos appareils électroniques portatifs.
Sony bio-batteries
Cette technologie ne pourrait pas alimenter des consommations plus importantes ; ce serait déjà une performance remarquable d’arriver à quelques watts. Inutile donc de rêver à une voiture consommant du carton.
L’avantage, c’est évidemment de disposer d’un système très propre, qui ne nécessite pas de métaux précieux, ni de produits chimiques dangereux.
La démonstration de Tokyo
À travers des opérations successives, le cellulose est transformé en glucose, puis en électrons et en ions hydrogène. Les électrons sont guidés par un circuit électrique pour être utilisés. L’hydrogène se combine à l’oxygène de l’air et redonne de l’eau. Pas très pratique au fond d’une poche, mais Sony en est seulement aux premiers pas.
Les chercheurs japonais travaillent sur le sujet depuis 2007 et ont réussi depuis à miniaturiser le dispositif, condition évidemment nécessaire pour une exploitation commerciale un jour.
Remonter à la source :
Sony et Mysinchew