Le Canadien n’appartient plus aux Québécois

Publié le 20 décembre 2011 par Celinefabries

Le Canadien de Montréal a beau faire croire qu’il respecte les partisans et les francophones. Il n’en est rien dans la réalité. D’ailleurs pourquoi le club ferait un effort pour sa principale clientèle? Le Centre Bell affiche complet à chaque match et le marketing marche à plein régime.

Le changement a eu lieu avec la nomination comme capitaine de Saku Koivu, un unilingue anglophone qui en 13 ans n’a pas trouvé le moyen d’apprendre le français et de s’exprimer dans la langue de Molière avec les médias. Brian Gionta encore un unilingue anglophone est le nouveau capitaine. Lui non plus visiblement ne s’exprimera pas en français pendant son capitanat. Et comme si ça ne suffisait pas, le Canadien qui, il faut le dire, se moque du Québec au complet a décidé de nommer un entraîneur unilingue anglophone. Maurice Richard doit se retourner dans sa tombe.

Que reste-t-il de la Sainte Flanelle, cette équipe qui a soulevé la Coupe Stanley 24 fois et qui était menée par des joueurs francophones? Aujourd’hui seulement trois Québécois, Mathieu Darche, Louis Leblanc et David Desharnais chaussent les patins avec le grand club. Pas fort quand on sait que Tampa Bay et Pittsburgh comptent cinq Québécois dans leur formation respective.

Geoff Molson, lorsqu’il a pris ses fonctions à la direction du Canadien, avait assuré que la langue de travail serait le français. Ah bon, pas sur la patinoire en tout cas. Monsieur Molson si vous vouliez rassurer les fans en assurant dans votre communiqué de presse que la situation est juste temporaire, c’est raté. Pierre Gauthier et Geoff Molson ne feront pas croire que la nomination de Randy Cunneyworth est une mesure d’urgence pour relancer l’équipe et surtout qu’il est le meilleur candidat pour le faire.

Il n’y a qu’à regarder les résultats : défaite contre les Devils (c’est bizarre l’équipe s’est effondrée de la même manière qu’avec Jacques Martin) et à l’heure où ces lignes sont écrites, les Bruins mènent 2-1. Une relance, quelle relance? Pourtant des entraîneurs francophones de qualité et disponibles ça se trouve.

Vivement le retour des Nordiques à Québec!!!