C’est toujours un plaisir pour moi de me plonger dans un livre de Jacques Poulin. C’est un peu comme faire un arrêt sur image, d’examiner les petits détails et de découvrir un petit quelque chose qui m’était passé sous le nez.
Une économie de mots pour aller à l’essentiel. Et toujours présente la ville de Québec, plus précisément le Vieux-Québec qui est en soit un personnage dans les romans de Jacques Poulin.
Jack qui a accepté d’être un “nègre” le temps d’un livre, regrette sa décision et décide de confier ce projet à son frère Francis. Avec quelques réticences Francis accepte en ayant l’assurance que Jack sera là, pas loin, pour l’épauler. Mais parfois, l’écriture apporte ses imprévues et ses dangers pour qui veut préserver la vérité.
L’Homme de la Saskatchewan, Jacques Poulin, éd. Leméac, Actes sud, 2011, 120 p.