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"Chuck vs. the Curse" (Chuck - 5.06)

Publié le 19 décembre 2011 par Shoone

Chuck: 5.06 Chuck vs. the Curse



Dès les premières minutes de cet épisode, j'ai su qu'il allait me plaire. Il reprend plus ou moins là où le précédent s'était arrêté et concentre vite le récit sur une seule intrigue, à savoir la traque de la Team Bartowski par les conspirateurs de la CIA. J'aurais bien sûr aimé voir celle-ci s'étendre sur plusieurs épisode mais son traitement intensif ici m'a également satisfait. J'ai été totalement réceptif aux craintes de Chuck de vie en cavale, qui m'ont parues justifiées au vu de son expérience avec ses parents, avec laquelle on pense d'ailleurs à faire un rapprochement. La peur du personnage contribue par ailleurs à rendre la situation tout de suite plus prenante, en soulignant mieux ses enjeux. Elle donne, de plus, l'opportunité de voir le couple Chuck/Sarah sous un autre angle, mettant en lumière quelques fragilités. On ne s'éternise pas non plus là-dessus mais c'est peut-être mieux pour ne pas trop plomber le récit. On se contente donc d'une mini trahison de Chuck ainsi que d'une petite dispute avec Sarah avant réconciliation, ce qui apporte dans le même temps un peu d'humour, pour rester fidèle à l'esprit de la série. Bien sûr, Levi et Strahovski font toujours du très bon travail.

Pour remplacer Decker, on a droit à la ravissante Rebecca Romjin en tant qu'agent Robyn, pour mener l'offensive contre Chuck. Si elle nous quitte déjà à la fin de l'épisode, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas forcément besoin d'en voir plus. Elle pousse bien Chuck dans ses retranchements tout en apportant un peu de légèreté grâce aux décalage entre son côté sexy et ses méthodes radicales. Toutefois, elle n'aurait pas fait une bonne antagoniste sur le long terme. Il lui aurait fallu un peu plus de noirceur et d'épaisseur. Le final villain ne devrait néanmoins plus tarder et l'annoncer en fin d'épisode a constitué un bon cliff. Celui-ci donne une utilité au fameux virus de Chuck que Robyn finit par récupérer et relâcher. En endommageant l'internet mondial, il semble aussi permettre la libération d'un mysétrieux prisonnier. La déduction logique est qu'il s'agit d'un ancien ennemi. Une alléchante perspective, car il vaut mieux ramener un méchant du passé en final season que de s'en créer un nouveau à la va-vite pour que le combat final ait un minimum d'envergure. ça crée de plus une bonne impression de continuité.

L'intégration de Devon et Ellie à la traque demeure probablement l'une des meilleures idées de l'épisode. Immédiatement ils donnent une plus grande ampleur à l'intrigue, étant des membres de la famille de Chuck, habituellement extérieurs aux missions mais ici impliqués. La façon dont ils se retrouvent liés à tout ça est également source d'humour avec de géniaux quiproquos permis par leur lubie de se prendre pour des espions. Mieux encore, ils apportent un certain suspense en passant des mains de la CIA à celles des conspirateurs puis devant se débrouiller seuls. J'ai d'ailleurs été agréablement surpris de voir Ellie encore pouvoir se montrer plutôt astucieuse.

Morgan pour sa part reste un peu isolé des autres, coincé chez Casey par les agents traquant Chuck. Mais il n'a pas non plus trop à se plaindre, étant en la bonne compagnie d'Alex. A vrai dire, leur partie est en fait presque dispensable dans l'épisode tant ils n'ont pas de réel poids dans l'évolution de l'intrigue et même la mission de récupération de coffret secrets que Chuck confie à Morgan n'a que peu d'utilité. Mais le tout sert de bon prétexte à initier une réconciliation avec Alex, mais aussi à exploiter le duo. Comme rarement auparavant d'ailleurs. Alex a ainsi pu marquer quelques points. J'ai particulièrement aimé sa stratégie d'envoyer Morgan chez Chuck pendant qu'elle faisait distractions auprès des agents.


En conclusion, après s'être quelque peu égaré il y a quelques épisode avec une intrigue douteuse, Chuck s'est définitivement retrouvé et s'oriente dans une direction bien plus claire. La série arrive à nouveau aussi à un bon équilibre entre drama et comédie et s'avère étonnamment captivante, même dans ses moments les plus invraisemblables, grâce à un bon usage de tous les personnages.


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