Une réflexion sur les caméras de surveillance

Publié le 19 décembre 2011 par Mtislav

  
C'est bien mieux qu'une nouvelle étude sur le sujet. Ian Rankin dans "Exit Music". Déjà, l'exergue laisse rêveur.
"Mon père disait toujours que la façon dont les policiers frappent à la porte est spéciale, et il avait raison : le choc contre le battant est un ordre qui revendique sa nature et se nourrit de la culpabilité de celui à qui il est destiné." (Andrew O'Hagan Be Near Me).
Je ne vous raconte pas l'intrigue, et pour cause, je n'en suis qu'au tout début. Mais un cadavre a été trouvé dans une rue et l'enquête révèle que le corps - celui d'un poète russe - a été traîné depuis le 4ème sous-sol d'un parking équipé de caméras de surveillance. Le commissaire Rebus interroge le vigile du parking. "L'homme a l'air d'un alcoolique", le système d'enregistrement est en panne. Un deuxième vigile se pointe. Il est du genre à passer son service avec un casque sur les oreilles : "Kaiser Chiefs, Razorlight, Killers, Strokes, White Stripes... (...) Tu devrais être sur scène, dans un groupe, pas dans un emploi sans avenir."
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"- Vous aimez la musique, monsieur Walsh.- J'adore ça.- Vous vous installez sur votre chaise, les pieds sur le bureau, le casque sur les oreilles, les yeux fermés... Vous faites un sacré vigile."
* * *On oublie trop souvent que tous les vigiles ne sont pas à la fête.
Untitled, a photo bynobodinoz