Il appelle les flics, qui trouvent que la scène ressemble fort à un suicide. Mais Jules, étant musicien, va plus tard comprendre en se remémorant la scène, qu’il s’agissait d’un meurtre ; il avait laissé ses doigts glisser sur les cordes du violon et se rappelle que celles-ci étaient désaccordées, et un violon ne se désaccorde pas en une heure... Ce ne pouvait donc pas être Pierre qui avait joué tout à l’heure, où du moins pas sur ce violon-là, et il n’y avait pas d’autre violon dans l’appartement.
Sachant qu’il était le premier sur le lieu du crime et qu’il serait le premier suspect, il va enquêter de son côté, tenter d’apprendre plus sur son ami qui était en instant de divorce. Il va ainsi reprendre contact avec les membres de la famille de Pierre, ses amis et collègues, tous musiciens également. Il va s’immiscer dans un orchestre philharmonique, remplacer un pianiste dans un orchestre de jazz, chercher des indices dans la vie passée de Pierre, pour découvrir qu’il connaissait Pierre si peu finalement...
Éditions ODIN
Grâce à Jules, on va évoluer dans le milieu de la musique classique de Paris, apprendre à connaître ses rouages, ses mentalités, ses milieux sociaux et ses secrets, ses libertinages... jusqu’à l’inattendu dénouement de l’intrigue. Le style employé par l’auteur est rythmé, teinté d’humour, ancrée dans la réalité sans tomber dans les clichés glauques du genre. Un polar musical en somme !