Le dictateur nord-coréen, Kim Jong-Il, dont la santé était chancelante depuis des années, est mort samedi. Son fils, Kim Jong-Un, a été désigné pour prendre sa succession.
Kim, dont la mobilité était réduite depuis un accident cérébral en 2008, est décédé d’un infarctus du myocarde sévère et d’une crise cardiaque dans son train au cours d’un de ses traditionnels déplacements sur le terrain. Une autopsie a été réalisée dimanche. Son fils cadet, Kim Jong-Un, né en 1983 ou 1984, a été désigné pour prendre sa succession à la tête de la dynastie communiste.
Les funérailles de Kim Jong-Il, parvenu au pouvoir en 1994 à la mort de Kim Il-Sung, son père et fondateur du régime, ont été fixées au 28 décembre à Pyongyang. Les autorités de l’État communiste ont décrété un deuil du 17 au 29 décembre. Le nom de Kim Jong-Un figure en tête de la liste des personnalités composant la commission d’organisation des funérailles de son père, ce qui semble signifier qu’il la présidera.
À Séoul, le gouvernement sud-coréen était placé en état d’alerte à l’annonce de la mort du dirigeant nord-coréen, les deux pays restant techniquement en état de conflit armé depuis l’armistice précaire signé à l’issue de la guerre de Corée. Le gouvernement japonais a également convoqué lundi une réunion d’urgence de sécurité. Le Premier ministre nippon Yoshihiko Noda a annulé un discours qu’il devait prononcer en milieu de journée à Tokyo et a immédiatement rejoint son bureau pour s’entretenir avec ses principaux ministres.