C’est la première fois que je voyais Miossec sur scène, et ce sur quoi je n’ai pas accroché, c’est la version trop rock du live. Les instruments couvrent trop la voix et laissent peu de place à l’émotion. Mais c’est la couleur du dernier album, et c’est sûrement pour cette raison que le chanteur a pris cette direction.
J’avoue que j’aurai bien voulu voir le Breton sur scène, il y’a quelques années, où les albums étaient un peu plus posés.
Il sera en concert au Casino de Paris le 29 mars 2012.
La vidéo de Brest est disponible ici.
Il a débuté par les anciens titres La pluie qui tombe, Je me souviens je me rappelle, Inutile et hors d’usage, J’irai au paradis, Les remords ou encore La vie est mortelle, qui font partie de mes chansons préférées.
Daniel Darc, est avant tout un conteur, et cela se ressent davantage sur scène tant il vit ses chansons. N’apercevant que son ombre chinoise sur les façades de la nef, je percevais toute l’émotion de son interprétation. Chaque mot est pesé. Voir Daniel Darc en concert, c’est aussi l’assurance d’écouter des chansons complètement déstructurées par rapport à l’album. Impossible de chanter dans sa tête tant il accélère ou ralentit le rythme, mais il arrive toujours à retomber sur ses pattes.
L’orchestration, très mystique, tranchait avec sa voix écorchée. Il a ensuite proposé quelques chansons du dernier album La taille de mon âme, dont je n’ai pas encore parlé ici, bien que je l’écoute beaucoup : C’est moi le printemps, titre le plus enjoué de l’album, Sois sanctifié, C’était mieux avant et Seul sur la lune.
Il a terminé avec la chanson éponyme de son dernier album La taille de mon âme ; âme qui se reflétait ce soir là sur les murs de la nef.
Il sera en concert au Trianon à Paris le 5 avril 2012.
Si vous aimez Daniel Darc, je vous conseille cette vidéo making-of de son dernier album. Touchant.