Voilà, on y arrive ! L’année 2011 se termine et comme ce fut le cas pour 2010, il est temps pour moi de regarder en arrière et de faire un petit bilan de ce qui m’a plu en matière de jeux vidéo, de série télé et de cinéma. Aujourd’hui, je vais commencer par les jeux vidéo. Cependant, je vais faire un petit peu différemment de l’an dernier. En effet, cette année a été très riche à ce niveau-là et faire un top 5 ou 10 aurait vraiment été difficile. Je vais donc faire deux articles dans lesquels je vais vous parler des titres que j’ai aimés en les classant par genre. Je tiens à précisé que je n’ai pas joué à tous les jeux de chaque genre et que cet article reflète mes goûts et mon point de vue. Voici donc le premier avec du Sport, de la Plate-forme et du RPG.
Sport
Les jeux de sport, ça n’a jamais vraiment été mon truc. Vu que je n’aime pas le foot et que les deux gros titres phares chaque année dans ce domaine sont Fifa et PES, on ne peut pas vraiment dire que je sois gâté. Néanmoins, le mois de mars m’a délivré une magnifique surprise avec l’exceptionnel Top Spin 4. Ce jeu qui est selon moi la meilleure simulation de tennis de tous les temps, est aussi aussi celui auquel j’ai le plus joué cette année (tout en sachant que le mode multi-joueurs en ligne est très bancal sur Playstation 3). J’ai même eu le trophée de platine et pourtant, il est vraiment long à obtenir. Jamais un jeu de tennis n’aura été aussi complet et aussi jouissif à prendre en main. En claire Top Spin 4 est à essayer de toute urgence, surtout si vous aimez les petites balles jaunes.
Plate-forme
La catégorie plate-forme a été bien représentée cette année, que ce soit sur console portable ou sur console de salon. Personnellement, j’en retiens surtout deux. Un qui est sorti en tout début d’année et l’autre en toute fin. Le premier, c’est LittleBigPlanet 2. Les joueurs ont plutôt tendance à l’oublier lorsqu’il s’agit des jeux de l’année 2011 puisqu’il est sorti me 19 janvier. Si l’aventure principale de Little Big Planet 2 est déjà excellente, c’est grâce à son aspect communautaire et à son éditeur de niveau qu’il brille le plus. Certains niveaux créés par des joueurs sont absolument fabuleux et dépassent même en qualité ceux de Media Molecule. Alors, certes, le jeu n’est pas exempt de défauts puisqu’il possède une physique assez douteuse (surtout pour les saut), mais il n’en reste pas moins un incontournable de la Playstation 3.
Le second jeu de plate-forme dont je vais vous parler est quant à lui beaucoup plus récent. J’ai d’ailleurs publié son test pas plus tard que samedi dernier. Je veux bien sûr parler de l’exceptionnel Rayman Origins. Beau, bourré d’humour et possédant une magnifique bande son, ce titre est sans l’ombre d’un doute un des meilleurs jeux de plate-forme de ces dernières années. Et comme pour LittleBigPlanet 2, c’est en multi-joueurs que le titre montre toutes ses qualités. D’ailleurs, Mag et moi y jouons sans arrêt ces derniers temps et on s’éclate comme des petits fous. Quoi qu’il en soit, je trouve ce jeu tellement génial que j’ai du mal à lui trouver des défauts et je pense sincèrement que tout joueur, qu’il soit petit ou grand, se doit de le posséder !
RPG
Le RPG, surtout japonais, est certainement le genre qui m’a fait le plus aimer les jeux vidéo. Cependant, ces dernières années, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. Là je parle toujours des J-RPG, car les amateurs de RPG dits « américains » ont été servis avec Mass Effect, Dragon Age et The Witcher par exemple. Mais cette année, les deux genres ont été magnifiquement représentés grâce à trois titres. Le premier et pour moi le plus important d’entre eux, est Xenoblade Chronicles. Ce titre sorti sur Wii en Aout est une petite merveille et je pèse mes mots, car je suis devenu très difficile à cause des déceptions que j’ai eu sur console HD. Mais là, j’ai dû m’incliner et reconnaître qu’il avait tout ce que me faisait craque dans un jeu de rôle japonais. L’histoire est prenante, l’univers est fouillé et le gameplay est d’une profondeur exceptionnelle. Le seul petit bémol, c’est les visages qui de près, piquent un peu les yeux. Mais bon, ce bijou à tellement de qualités qu’il serait vraiment dommage de passer à côté uniquement à cause de cela. Et dire qu’il n’a bien failli jamais sortir en dehors du Japon…
Le second jeu que je vais citer est un hybride entre le jeu de rôle, le jeu d’infiltration et le FPS. Mais les éléments RPG sont tellement présents que j’ai décidé de le mettre dans ce paragraphe. Les plus perspicaces d’entre vous l’auront compris, je vais vous parler de Deus Ex : Human Revolution. Le background mis en place par les équipes d’Eidos Montréal est très riche et l’atmosphère qui en ressort est excellente. Mais ce qu’il y a de plus impressionnant dans ce jeu, c’est la profondeur et la variété du gameplay. En effet, il est possible de parcourir entièrement le titre en jouant de différentes manières comme en mode gros bourrin ou encore en mode furtif. En revanche, le plus gros défaut du jeu ce sont ses boss qui en plus d’avoir autant de charisme qu’une huître, obligent le joueur à bourriner. Et quand on essaie de faire une partie axé sur la furtivité (comme je l’ai fait), ça casse un peu l’ambiance. Après, le reste du titre est tellement fantastique que je lui ai aisément pardonné ce petit défaut.
Enfin, le dernier de la section est quant à lui un RPG américain conventionnel sorti il y a peu portant le nom de The Elder Scroll V : Skyrim. La présence dans ces lignes n’étonne peut être personne étant donné que certains l’assimile au meilleur jeu de rôle de tous les temps, mais pour moi, c’était loin d’être gagné. Contrairement à beaucoup de joueurs, j’ai un souvenir très amère d’Oblivion, son célèbre ancêtre. Ce dernier avait beau avoir beaucoup de qualités, son scénario était tellement catastrophique que cela en était honteux. J’attendais donc l’arrivée de Skyrim avec une grande méfiance. Mais quand j’ai commencé le titre, il a bien fallu que je m’incline. Ce nouvel épisode est d’une richesse époustouflante et possède un gameplay à toute épreuve. Et bien sûre, le scénario tient bien la route et réserve même de très belles surprises. Par contre, il faut s’accrocher un peu au début, car Skyrim donne l’impression de lâcher le joueur dans son monde sans vraiment lui expliquer quoi faire. Mais si vous arrivez à passer les deux premières heures, alors vous passerez un moment inoubliable.