Mon père parlait d’elle à la maison, la plupart de ses livres sont certainement dans sa bibliothèque, mais je l’avais peu lue.
Tant d’invitations si bien écrites et de proximité m’ont poussée à la retrouver.
J’ai eu le bonheur d’acquérir il y a peu « Le cru d’Auxerre », recueil de chroniques sur ses souvenirs de bourguignonne, sur Auxerre et ses vignes, ses fêtes, sa famille et tous ces gens petits et grands qui me sont si familiers jusqu’aux patronymes portés aujourd’hui et qui courent encore dans nos rues…
En ce temps de l’Avent, j’aurais pu choisir un de ses nombreux poèmes. Ce sera un extrait d’une chronique piquante de ce livre, « La fraisette d’Olympe Carré ».
J’ai préféré inviter Marie Noël chez nous en prose et que vous l’entendiez en amie ou parente de vos familles vous raconter une histoire d’ici et d’hier mais aussi de partout et d’aujourd’hui grâce à ce « fond vrai qui remonte » toujours et dans cet extrait avec toute son espièglerie comme il sied en nos jours lourds.
Fan