41 - de la gemellite en astrophysique

Publié le 18 décembre 2011 par Jeanjacques

Dans un article précédent, nous avions formulé l’hypothèse que les astres naissent en grappes selon une ligne de rupture de la substance de l’espace consécutive à une onde de choc interne. Les astres et planètes se répartissent de part en part de l’astre central et peuvent être appareillés deux à deux selon des valeurs de masse assez proches.

Pour le système solaire, cela nous donne le schéma suivant :

 

On remarque que Vénus et la Terre peuvent être considérées comme des planètes jumelles compte tenu de leur proximité de masse. Mais une différence existe : la terre a un satellite, la Lune, Venus n’en a point. Nous avons donc supposé que Mercure, assez proche géologiquement de la Lune pouvait bien être un ancien satellite de Vénus qui se serait détaché. Or cet supposition vient d’être confirmée par une étude récente :

Jusqu'en 1965, les astronomes croyaient que Mercure voyageait autour du Soleil selon une orbite synchrone - toujours la même face dirigée vers le Soleil, de la même manière dont la Lune tourne autour de la Terre. Nous ne pouvons jamais voir qu’un seul côté de la Lune, celle qui fait face notre planète.
Mark Wieczorek de l'Institut de Physique du Globe de Paris, Correia et ses collaborateurs ont tiré leurs conclusions en analysant les données de la mission Mariner 10 et MESSENGER . Les chercheurs affirment que la façon dont les cratères sont actuellement répartis sur la surface de Mercure signifie que la planète doit avoir eu une rotation synchrone dans le passé, plutôt que la rotation de 3 / 2 actuellement.

Pour une orbite synchrone, le modèle implique qu'il devrait y avoir plus de cratères sur le côté sombre de Mercure qui est le côté qui ne fait pas face au Soleil. C'est exactement ce que les astronomes peuvent «voir» aujourd'hui, quand ils analysent les cratères de Mercure.
Mercure aurait pu avoir, une fois en orbite autour du Soleil, une rotation synchrone, ce qui  suggère qu’une collision avec un gros astéroïde pourrait avoir frappé Mercure pour mettre sur une orbite inhabituelle.

Cette dernière conclusion est également la nôtre à cette différence près que Mercure s’est détaché de l’orbite de Vénus dont on remarquera le  mouvement sidéral rétrograde. Cette rotation sidérale inverse ne peut être considérée comme un état normal relativement aux mouvements des astres et doit trouver également son explication dans une perturbation passée.

De ces deux constats on peut formuler l'hypothèse que Mercure a été à l’origine satellite de Vénus et qu’un évènement l’en a détaché,  qui explique EGALEMENT le mouvement rétrograde de Vénus. La Terre et le Lune d’un côté, Vénus et Mercure de l’autre peuvent avoir été constituées initialement comme un système symétrique, ce qui est conforme à nos suppositions quant au mode de genèse des astres.