genre: fantastique
Année: 2007
durée: 1h25
l'histoire: Dans un futur proche, l'immortel Duncan McLeod essaie de retrouver Anna, un amour disparu. Son ami Methos découvre que les astres vont s'aligner dans le ciel: la Source va donc ouvrir ses portes, et seul le dernier des immortels pourra y pénétrer.
la critique d'Alice In Oliver:
Il y a bien longtemps que l'on n'attend plus rien de la saga Highlander, définitivement enterrée depuis le deuxième opus.
Après une suite catastrophique, Christophe Lambert et consors auront à coeur de retrouver l'esprit de la saga, avec un troisième volet ridicule et un quatrième chapitre, encore plus médiocre, qui associe Lambert à Adrian Paul.
En vain.
Pourtant, les producteurs s'obstinent. L'air de rien, Highlander The Source, connu aussi sous le nom de Highlander: le gardien de l'immortalité, constitue le cinquième épisode de la franchise.
Sauf que cette fois, le film, réalisé par Brett Leonard en 2007, n'est pas sorti au cinéma.
Une question se pose alors: comment expliquer la déroute de cette saga ? La réponse tient probablement dans ce qui forge l'originalité du premier volet: "il ne peut en rester qu'un". En vérité, le premier Highlander se suffisait en lui-même. Toutes les suites sont donc parfaitement inutiles, en sachant que Christophe Lambert participera largement au désastre.
Mais cette fois, l'acteur français n'est plus là. En même temps, il se fait trancher la tête dans Highlander Endgame.
Pas de panique, Adrian Paul, déjà présent dans le précédent opus, le remplace au pied levé. Au niveau de la tonalité, soit un univers quasi apocalyptique, Highlander: The Source est probalement l'épisode qui ressemble le plus au deuxième. C'est aussi le plus mauvais volet de la franchise.
Pourtant, en apparence, le scénario est plutôt intéressant.
Cette fois-ci, le film se concentre sur la Source, donc, le Graal des Immortels. Malheureusement, le scénario est assez vite expédié pour laisser place aux émotions de Duncan McLeod, qui doit affronter un nouvel ennemi très puissant, le gardien de l'immortalité. A cela, rajoutez une histoire d'amour indigente entre le héros et une grognasse, et vous obtenez Highlander: The Source.
Inutile de revenir sur les effets spéciaux, tout simplement ridicules, ou encore sur les effets visuels, incroyablement moches.
Sauf que cette fois, la franchise sombre définitivement dans le mauvais goût en ajoutant des pouvoirs spéciaux aux immortels.
Bref, le seul exploit de Highlander: The Source réside dans sa capacité à nous dégoûter définitivement de la saga, un miracle nanardeux déjà tenu par ses prédécesseurs (en dehors du premier).
Note: n'insistez pas, c'est non !