genre: action (interdit aux - 16 ans)
Année: 1985
durée: 1h30
l'histoire: Paul Kersey est accusé du meurtre de l'un de ses amis, tué par des voyous. Incarcéré, il aura fort à faire avec le chef d'un gang. Le commissaire lui propose un marché: sa libération contre l'élimination de la racaille de New York.
la critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Le Justicier de New York constitue le troisième volet de la saga Un Justicier dans la Ville. Le film est toujours signé Michael Winner, déjà réalisateur des deux précédents chapitres.
Après un premier épisode choc et convaincant, la franchise avait déjà montré de grands signes de faiblesses avec le second opus, la saga sombrant définitivement dans l'ultra violence.
L'idéologie est franchement douteuse puisque le second film défend clairement la justice expéditive et la loi du Talion.
C'est un genre qui connaîtra un certain succès dans les années 80, le personnage de Paul Kersey inspirant de nombreux ersatz.
Au hasard, on citera Exterminator.
Clairement, Charles Bronson semble se complaire dans le rôle de ce nettoyeur de la ville, puisqu'il interprétera ce rôle par cinq fois au cinéma.
Cette fois-ci, Paul Kersey sombre définitement dans le nanar. Oui, Le Justicier de New York est un film d'action débile et bourrin.
Le scénario est à se pisser dessus.
Paul Kersey est en prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Mais en son absence, la police de New York n'arrive plus à contenir la racaille.
Qu'à cela ne tienne, un commissaire fait appel aux services de Paul Kersey. Si ce dernier fait le ménage dans la ville en tuant les voyous, il sera libéré de prison. Mais enfin, qui a pu écrire un torchon pareil ?
Cette fois-ci, pas question de discuter ou de négocier avec les bandits ! Armé d'une mitrailleuse, Paul Kersey protège les honnêtes citoyens (surtout les retraités) et fusille un peu près tous ceux qui ressemblent de près ou de loin à de jeunes loubards, donc, des noirs américains.
Pour le reste, Charles Bronson est en petite forme. L'acteur est vieillissant et semble un peu fatigué par toutes ces hostilités.
Mais rassurez-vous, Le Justicier de New York est suffisamment bourrin et crétin pour ravir les amateurs de films débiles et sécuritaires.
Note: 01/20 (pour l'affiche absolument grotesque)
Note nanardeuse: 16/20