Les Ogres de Barback en concert à l'Olympia
Publié le 18 décembre 2011 par Onarretetout
Ils n’arrêtent pas. Quand le concert commence, nous sommes embarqués pour plus de deux heures pendant lesquelles tout va changer sur la scène de l’Olympia : le décor qui va se transformer sans cesse, les instruments qui vont passer entre les mains, les places où les quatre des Ogres de Barback utiliseront d’autres micros, les invités, les lettres qui arrivent, la fabrique à chansons qui est aussi une fabrique tout court. Le rapport au public est direct. Pas de manière. Du respect. « Merci M’sieurs dames ! ». On ne laisse pas traîner les applaudissements, on est venu pour chanter, on chante. Et les oiseaux de passage passent dans le ciel de l’Olympia. Et ils donnent, les humains qui courent, grimpent, descendent, jouent avec les images, les lumières, l’impression qu’ils ne sont pas près d’arrêter. Ils chantent le quotidien, mais avec une énergie qui le dépasse. Ils chantent l’anarchie et la joie. Ils chantent l’ici et l’ailleurs. Ils chantent leurs questions et la famille et les familles et les amis. Et quand on sort de la salle, on est prêt à changer le monde comme ils changent le décor. Mais pas ce soir : il faut prendre le RER, rentrer chez soi. Mais demain, sûr, on fera la révolution. Et ils en seront. Merci M’sieurs dames !