Tout en admettant, d’ailleurs, non sans une bonne dose de bêtise, « avoir à la fois un pied dans le gouvernement et l’autre dans l’opposition » (Hans Fehr).
En avouant ainsi ne pas vouloir tuer le père, celui qui a guidé et financé la démarche d’une vie, les caciques de l’UDC montrent une fois encore que leur engagement ressemble plus à l’appartenance à une secte pseudo évangélique qu’à l’adhésion à un parti politique.
Ce n’est pas tant le bien commun qu’ils défendent, mais la foi en une sorte de credo pour une politique « discount » qui fait fi des vrais problèmes pour s’attaquer aux fantasmes.
On ne combat pas les mouches avec des autocars chargés de bornes en béton. Pas plus qu’on peut soutenir de réelle position politique sans corpus commun vaguement réfléchi.
A force de compter sur la bêtise du peuple, à force de capitaliser sur des angoisses que eux seuls aperçoivent, les membres du parti du bouc se retrouvent sens dessus dessous.
Ils ont fait tout faux depuis vingt ans et peuvent désormais goûter aux joies de la fracture avec l’électorat.
Cette dernière est définitive et ira grandissant. Enfin.