Un taux de radioactivité d'uranium est avéré à Pernes (Vaucluse), mettant notamment en péril la production de fromage de chèvre de et portant un coup sévère à l'économie locale. Toute la population est concernée.
Avec l'accumulation de dépôts radioactifs, la radioactivité aujourd'hui mesurée pourrait se retrouver dans l'eau de ruissellement, les sols, dans les cultures et par conséquence dans la chaîne alimentaire. Il est ainsi impossible de définir un périmètre limité de zone contaminée, précise le Collectif antinucléaire 84, dans son communiqué. Les premières alertes remonteraient à un an et depuis 3 ans déjà, le Collectif appelle les élus régionaux à des analyses et contrôles systématiques de radioactivité dans toutes les villes et villages du Vaucluse.
Toujours selon ce communiqué, l'Agence Régionale de Santé aurait, à ce jour, fondé son hypothèse sur une origine naturellede cet uranium compte-tenu de l'absence d'industrie nucléaire dans le secteur et de l'absence de décharge. Une hypothèse jugée contestable alors que Pernes-les-Fontaines se situe en zone contaminable et que des végétaux de la zone seraient déjà contaminés par le tritium issu des centrales Tricastin et Marcoule ou par le retraitement de métaux autrefois issus du site nucléaire du plateau d'Albion.
Qu'en est-il de la qualité de l'eau des autres forages y compris celui qui alimente la ville ?
La vigilance s'impose et le Collectifs appelle à des contrôles et des analyses afin de pouvoir répondre aux inquiétudes de la population.