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Le Grand Ouvert

Publié le 17 décembre 2011 par Joseleroy

Voici le début de l'atelier d'hier à Paris, consacré à l'enseignement de Douglas Harding animé par Catherine Harding et José Le Roy:

"Catherine : Bienvenue à tous, aux amis de vieilles dates et aux nouveaux amis qu'on est heureux de rencontrer ce soir.Rien que le fait d'être ensemble déjà, c'est magnifique.

Alors on peut commencer en posant la question fatidique : est-ce que vous pouvez-voir votre tête? Est-ce que vous voyez votre tête?  Eleonore tu vois ta tête?

Eléonore : Non, je ne la vois pas.

Catherine : est-ce que tu vois ta tête Juliette?

Juliette : non.

Catherine : Est-ce que tu vois ta tête Henri-Pierre?

Henri-Pierre : En pensée, oui.

Catherine : Non, en perception directe.

Henri-Pierre: Ah, non.

Catherine : C'est étrange n'est-ce pas. Mais où est votre tête alors? Certainement, en ce moment elle est dans mes yeux. Vos têtes sont en moi; moi je les vois, vous vous ne la voyez pas. Est-ce que vous avez jamais vu votre tête autrement que dans un miroir, dans n'importe quelle surface réfléchissante ou sur des photos. nous avons toujours pensé que notre tête était au-dessus de nos épaules, mais en fait nous l'avons toujours vu là-dehors : dans les yeux des autres, les miroirs..c'est toujours là-dehors.

Nous croyons ce qu'on nous dit, voilà le problème. Nous sommes endoctrinés. Quand vous étiez petits vous ne vouliez pas le croire. Serge vient d'avoir un tout petit bébé... vous lui montrez son apparence dans le miroir, aucun enfant jeune ne croit être cela. Il faut du temps pour accepter ce que vous disent les adultes : "ici dans le miroir, c'est toi."

Cela c'est l'apparence, mais que voyez-vous au centre de vous-mêmes? Autrement dit, je suggère que nous avons deux identités; et nous souffrons d'une erreur d'identité profonde. Nous prenons notre identité extérieure, c'est-à-dire ce que nous sommes pour les autres, pour ce que nous sommes vraiment pour nous-mêmes, au centre.

Cela me frappe beaucoup ces temps-ci parce que je voyage beaucoup, dans  les trains, dans les avions, et ce qui me frappe c'est l'enfermement , combien chacun de nous vit enfermé dans cette identité, dans cette erreur d'identié qui nous fait croire que nous sommes enfermés cette petite chose. Nous nous identifions avec ce que nous voyons dans le miroir et nous nous prenons pour une petite chose dans le monde, seule , menacée comme si nous avions des choses à défendre, à prouver . Nous avons peur les uns des autres. Est-ce que ce ne serait pas une des sources de la mésentente dans le monde? Nous nous identifions avec une couleur de peau, un pays, une culture, ce qui plus large que l'apparence mais qui est encore restreint.  Nous croyons être une chose dans le monde, alors que si vous regardez bien, moi je regarde je vois qu'il n'y a rien ici (au-dessus des épaules), je ne suis pas une petite chose dans le monde; le monde c'est vous et vous êtes tous en moi. Et regardez maintenant vous-mêmes, vous venez de dire que vous ne voyiez pas votre tête, donc au-dessus de vos épaules, que voyez-vous? Tout le monde, le monde, n'est-ce pas?

Le thème de la soirée, c'est la découverte que nous ne sommes pas une petite chose perdue dans le monde, mais au contraire je suis l'infini et c'est le monde qui est en moi.Le monde apparait en moi.Il n'y a aucune crainte à avoir. C'est le Grand Ouvert.

Douglas a inventé des exercices merveilleux, physiques pour nous faire voir ce que nous sommes vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, comme il le disait, au lieu de nous laisser piéger par l'idée qu'on nous a inculquée que nous sommes une petite chose perdue dans le monde."


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