Agé de 56 ans, le Hongrois Béla Tarr (cliquez ici) est l'auteur d'une oeuvre d'une beauté renversante. « Le cheval de Turin » sorti le mois dernier est sans doute le plus connu (cliquez là). Il a remporté l’Ours d’Argent au dernier festival de Berlin. La marque de fabrique de Béla vient sans doute de son regard extrêmement pessimiste sur la condition humaine, de ses longs plans séquences complètement abstraits et enfin de ces séquences musicales qui mettent la narration en suspens. Un cinéaste brut, inclassable dans une filmographie. Encensé par Gus Van Sant, ici ses films mal connus en France sont pour la première fois au Centre Georges Pompidou là. Le musée lui consacre une rétrospective intégrale d'une quinzaine de films à découvrir jusqu'au 2 janvier. Du noir et blanc, qui « est une façon de dire qu'on n'est pas dans quelque chose de réaliste, mais dans la création » site l’auteur dans l’article du monde ici.
Philip Glass ici