Avec le nom du bar résonnent à nos oreilles toutes les promesses de volupté, de paresse, et de langueur que l’on peut imaginer. Nous apercevons quelques coussins d’allure confortable et décidons de tenter l’expérience.
La règle première est de se déchausser de nos bottes boueuses pour enfiler des babouches multicolores. Une fois l’ambiance posée au son de musiques modernes à tendance orientale, nous choisissons notre lieu du crime et étalons notre petit barda sur les canapés. En raison de l’heure (16h), la place est encore déserte (deux couples d’amies qui bavardent autour d’un thé aromatisé, un monsieur seul qui profite du calme). Nous commandons des gourmandises et nos breuvages. S’ensuivent deux heures de papotage et de considérations diverses et variées sur la vie. Nous ne voyons pas le temps passer si bien que le soir tombe et le bar se remplit d’une foule jeune et bruyante, qui joue aux cartes ou se raconte ses aventures de Cégep (équivalent du lycée en France). Il est pour nous l’heure de partir et pourquoi pas de flâner un peu dans les boutiques alentour.
Vous l’aurez compris, ce lieu discret se veut havre de paix, mais seulement aux heures les moins achalandées. La décoration est discrète, un peu trop à mon goût. Les coussins un peu râpés par la foule qui s’y rue mais si l’envie vous prend de faire le loukoum tout en discutant, alors je vous le recommande fortement.
Vous n’en sortirez pas ruiné : en moyenne 4 dollars le thé et 10 dollars l’assiette
de 10 Baklavas (à partager pour ne pas friser l’indigestion).
Le Noun - Pour vous servir