Le commerce maritime n'est ouvert qu'aux seuls vénitiens, tandis que les étrangers ne peuvent échanger leurs marchandises que sur le marché du Rialto et par l'intermédiaire de courtiers publics.Nobles et roturiers étaient associés dans les affaires sans discrimination ni hiérarchie préétablie.La République est toujours derrière eux.Elle leur a préparé un réseau de franchises et d'immunités, de privilèges juridictionnels et fiscaux que règle un régime de concessions et de conventions internationales et que maintient la possibilité de représailles ; la colonie marchande vénitienne peut décréter la "batellazione", c'est à dire le boycottage économique contre ceux qui lui causent un dommage injustifié.Un consul choisi parmi les patriciens se trouve à la tête de la communauté. Il a la direction des affaires commerciales et maritimes et il exerce la juridiction civile.Il est assisté d'un conseil de marchands, élu par les résidents et renouvelé périodiquement.