Suite de l'article Les pollutions énergétiques, 1ère partie - Âmes humaines
Sans vouloir tomber dans la peur systématique ou obsessionnelle, tous les lieux où nous nous rendons mais principalement ceux historiquement « chargés » par des évènements dramatiques ou guerriers ainsi que les cimetières, les hôpitaux, le métro, les supermarchés… sont autant de lieux habités par de nombreuses âmes errantes.. Il suffit que l’une d’entre elles soit en résonance avec notre propre énergie, si elle est basse à ce moment-là, pour qu’elle « reparte avec nous » et nous habite. Dans tous les cas, ces présences influenceront notre comportement, nos pensées et notre santé. Certaines âmes vont s’accrocher aux humains connaissant les mêmes envies, les mêmes passions ou les mêmes déviances.
De la même manière, même à petite dose, la consommation d’alcool, drogue, cigarettes provoque des failles éthériques qui favorisent la venue de ces énergies, comme les autres entités d’ailleurs dans nos corps subtils. Ainsi, l’âme errante retrouve les effluves de l’alcool, de la drogue ou de la fumée à travers l’humain et reste avec lui pour essayer d’en ressentir les effets. Le pire des cas est lorsque l’âme intruse amène son hôte à changer radicalement sa façon de vivre, son comportement jusqu’à le rendre lui aussi sujet aux mêmes addictions parfois jusqu’à l’autodestruction. C’est le cas extrême mais très bien expliqué par la psychanalyste Edith Fiore dans son livre : « Les esprits possessifs ».
Heureusement, plus fréquemment rencontrée lors de séances, l’âme d’un proche, souvent l’un des parents ou grands-parents, se présente en tant que guide protecteur. Nous avons pu constater que ce phénomène est souvent lié à une profonde connivence entre la personne et l’âme du disparu. Même si cette aide, cette sensation d’être accompagné (inconsciemment ou pas) rassurent instinctivement compte tenu de la nature de l’âme, il est primordial de la laisser repartir dans la lumière pour sa propre évolution. De la même manière, attention à l’amour un peu trop fort, finalement trop possessif.
En effet, un vivant dans sa douleur, sa solitude peut parfaitement retenir auprès de lui l’âme de la personne décédée. Dans un autre registre tout un groupe d’âmes de personnes disparues lors de la Shoah avait « trouvé refuge » en une autre personne. Elles lui imposaient depuis des années, un besoin viscéral d’être en sécurité physique et matérielle. Sécurité qu’elle n’avait pu psychologiquement trouver jusqu’alors, ne connaissant que le sentiment d’être en perpétuelle survie. Lorsque nous songeons aux conditions « d’existence » des camps d’internement où l’insécurité et la survie rimaient avec l’angoisse de mourir et la peur de manquer, nous saisissons mieux l’impact énergétique que généraient ces âmes en souffrance dans l’esprit du corps qu’elles habitaient.
Il peut être rassurant de se sentir « accompagné » par un parent décédé voire de retenir cette âme par excès
d’amour ou manque d’autonomie mais ce n’est juste pour personne. De même, il est important de mettre à jour ses angoisses, ses manques, lorsqu’ils sont provoqués par des présences inopportunes.
En effet, si tel est le cas, nous comprenons alors que ces peurs ne nous appartiennent pas. Un travail sur nous doit suivre bien sûr cette prise de conscience mais c’est souvent une des clés de
la libération. N’oublions pas que ces âmes sont en souffrance et ne sont pas là pour nous faire du mal. Elles sont dans une autre dimension, notre réalité n’est pas la leur et vice et versa et
nous rendons service à la terre entière en les aidant à transmuter et à elles en particulier.
Jean Renault