Avec une régularité hallucinante, Kurt von Stetten vient d'enchaîner un sixième album en six ans sur le même label, Static Motor Recordings. Voilà qui impose le respect d'autant que cet auteur-compositeur américain exerce également la fonction de batteur dans un groupe indie-pop appelé The Longwalls. Non seulement Kurt von Stetten est prolifique mais en plus, on découvre chez lui un esprit d'une impressionnante créativité. Sur "Cyclops", son sixième album, il joue de tous les instruments et il chante tout en racontant de multiples histoires. Et même si on entend parfois du banjo, du violoncelle ou des claviers, "Cyclops" reste tout de même très rock, avec un côté Do It Yourself et une bonne dose de fantaisie. Prenons par exemple "He's No Writer", le morceau d'ouverture. Au premier abord, ce titre semble avoir une construction très simple, sur une base guitare-batterie-voix. Puis, arrive de manière impromptue un harmonica qui va semer la zizanie. La chanson s'affole, les instruments s'emballent (le palpitant aussi) et voilà que le morceau entre dans une période de surchauffe des plus truculentes, tout çà en moins de deux minutes. Et si je vous dis que les onze autres titres sont aussi inventifs, ça peut vous donner une idée de la qualité de cet album. Chapeau bas.
Avec une régularité hallucinante, Kurt von Stetten vient d'enchaîner un sixième album en six ans sur le même label, Static Motor Recordings. Voilà qui impose le respect d'autant que cet auteur-compositeur américain exerce également la fonction de batteur dans un groupe indie-pop appelé The Longwalls. Non seulement Kurt von Stetten est prolifique mais en plus, on découvre chez lui un esprit d'une impressionnante créativité. Sur "Cyclops", son sixième album, il joue de tous les instruments et il chante tout en racontant de multiples histoires. Et même si on entend parfois du banjo, du violoncelle ou des claviers, "Cyclops" reste tout de même très rock, avec un côté Do It Yourself et une bonne dose de fantaisie. Prenons par exemple "He's No Writer", le morceau d'ouverture. Au premier abord, ce titre semble avoir une construction très simple, sur une base guitare-batterie-voix. Puis, arrive de manière impromptue un harmonica qui va semer la zizanie. La chanson s'affole, les instruments s'emballent (le palpitant aussi) et voilà que le morceau entre dans une période de surchauffe des plus truculentes, tout çà en moins de deux minutes. Et si je vous dis que les onze autres titres sont aussi inventifs, ça peut vous donner une idée de la qualité de cet album. Chapeau bas.