Le Crédit Agricole emboîte le triste pas de la Société Générale et de BNP Paribas en annonçant ce jour qu’il va lui aussi devoir licencier, en l’occurrence 2350 collaborateurs dont 850 rien que dans l’hexagone. Les secteurs touchés seront les activités de banque de financement et d’investissement et le pôle Crédit Agricole consumer France (surtout crédit à la consommation) selon les termes d’un communiqué.
Hier mercredi, Cacib avait réuni un comité d’entreprise exceptionnel. Dans cette branche-là, 1750 postes seraient visés sur la planète dont un plus de 500 chez nous. Concernant l’activité crédit à la consommation, la CACF où se tenait aussi un comité d’entreprise, 300 postes seraient en danger en France et autant à l’international.
Dans son communiqué, le groupe précise que «la mobilité et l’employabilité seront favorisées, les départs volontaires seront privilégiés » et parle de «la mise en place d’un dispositif complet d’accompagnement favorisant la mobilité professionnelle et géographique ».
Et l’enseigne d’ajouter qu’elle envisage néanmoins d’embaucher 3500 personnes en France l’an prochain « principalement en banque de proximité ».
M.Pechart, délégué FO dans le groupe fut le premier à rendre publique l’information via un communiqué adressé à l’AFP dans lequel il précisait qu’il y aurait sans doute plusieurs futures centaines de licenciements au sein de deux autres filiales de l’enseigne (Crédit Agricole consumer finance CACF, ex Sofinco et ex Finaref mais aussi le Crédit Agricole leasing factoring, Calef).
Sur la planète, le groupe emploie environ 160 000 personnes dont 30% hors de l’hexagone. Quant au Cacib, ce sont 15 000 collaborateurs dont un tiers chez nous et la CACF compte près de 4000 salariés.